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... les deux doigts dans la prise !"

Plus jeune ma mère m'interdisait de trop regarder la télé... Alors je me suis vite replié vers la radio. Et la j'ai découvert, à l'époque sur RTL, vers 20h, un personnage qui a largement participé à mon éducation musicale, M. Francis Zegut. Avant de produire plus de notes sur mes gouts musicaux je voulais lui rendre hommage...

Je vous livre une de ces phrases dont lui seul a le secret :
"AC/DC ils ont tout compris au Rock, le Rock c'est du Blues avec les deux doigts dans la prise !".

Je vous laisse m'éditer...

In mémoriam

Aujourd'hui un ami enterrai  sa maman...
La messe chantée fût dites en l'Eglise Saint Eustache à Paris ou elle était paroissienne.
Le prêche du père fût très beau... très juste... Les chants de la Soprano semblaient montée vers ce que cette femme appellait dieu et que moi j'appelle la transcendance...

J'offre à Anne et à Maxime mon ami ce psaume qui m'a toujours profondément ému même si mes convictions religieuses sont complexes,  et qu'il n'est pas le temps de m'en expliquer aujourd'hui et maintenant.

Le Seigneur est mon berger :
Je ne manquerai de rien.
Il me fait reposer dans de verts pâturages,
Il me dirige près des eaux paisibles.
Il restaure mon âme,
Il me conduit dans les sentiers de la justice,
A cause de son nom.
Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort,
Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi :
Ta houlette et ton bâton me rassurent.
Tu dresses devant moi une table,
En face de mes ennemis ;
Tu oins d'huile ma tête,
Et ma coupe déborde.
Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront
Tous les jours de ma vie,
Et j'habierai dans la maison du Seigneur.
Pour les siècles et les siècles.

TGB nocturne

TGB nocturne

Vues des quais...

Vues des quais...

V for Vendetta...

Ce week-end j'ai enfin vu l'adaptation cinématographique, d'une des plus intéressante BD des 20 dernières années, il s'agit de "V pour Vendetta". Cette BD dont le scénario est signé Alan Moore réactualise la critique du totalitarisme, mais aussi insiste sur le libre arbitre, la résistance, et sur le fait que bien souvent les protagonistes d'une révolte contre l'oppression ne sont pas les plus amènent pour  diriger le pays qu'ils ont contribué à libérer.
C'est le cas du Héros, V. Il  se venge et contribu à la chute d'une dictature sanglante, mais il est le fruit de cette violence étatique et de ce point de vue appartient à ce monde qu'il combat... La fin est donc tragique... Il meurt en offrant un nouveau départ à son pays.

La BD est magnifique, le film, l'est tout autant, il laisse la part d'imagination quant à la génèse du héros dont on sait le stricte minimum et qui garde donc jusqu'au dénouement sa part de mystère et d'ombre... La langue qu'utilise V le héros est Shakespearienne, belle, lumineuse... Hugo Weaving, (l'agent de Matrix), dont on ne voit jamais le visage dans le film, donne une épaisseur stupéfiante au personnage... Son travail sur le déplacement et surtout sur la voix et la diction donne une interprétation magistrale à ce héros, sombre et romantique, plein de compassion mais rongé par l'idée de vengeance...

 

Le film est servi par une esthétique parfaite des décors et des costumes... Je garde aussi en mémoire que le dictateur est interprété par un John Hurt au jeu très juste, lui qui interpréta Winston, le héros tragique de "1984" l'adaptation du mythique roman du même titre de George Orwell. Natalie Portman est superbe et très émouvante...

Enfin la dénonciation d'une dictature, dans un univers qui n'est pas outrageusement futuriste et policier fait froid dans le dos... Le thème récurrent de la persécution de l'homosexualité ajoutant une une touche supplémentaire de modernité... Tous ces éléments font de "V pour Vendetta" un très bon film, à voir vraiment... La BD est à lire aussi...

"V pour Vendetta" : la BD ; scénario, Alan Moore ; dessins, David Lloyd ;  Edition Anglaise,  Vertigo / DC Comics, 1989-1990 ; Editions Française, 1ère Ed - Zenda 1989, réédition Delcourt, 1999.

"V pour Vendetta" : le film ; scénario, Andy et Larry Wachowski ; réalisation, James Mac Teigue ; 2006 ; Warner ; disponible en DVD.

               

Le Talmud et la Ménorah

Je me souviens de mon grand-père Robert et j'embrasse Lydie ma grand-mère...
"Shana Tova"
(Bonne Année en hébreu).

Le Jour chapitre 3

Le Jour chapitre 3
ou l'on se réveille à la fois incrédule, hagard et pétrifié...

Le spectre de la guerre plane... Une guerre d'un type nouveau, ou moins d'une vingtaine d'hommes armés de couteaux peuvent mettre à genoux la plus grande puissance économique et militaire de la planète. Une puissance à nulle autre pareille dans l'histoire des hommes, dans laquelle on a inoculée la peur, le plus puissant ferment de la haine... Certains s'en serviront bientôt... et ce bientôt nous y sommes encore...

Comme le dit la Bible : "Il y eut un soir, il y eut un matin, premier jour..."

Le Jour chapitre 2

Le Jour chapitre 2 :
ou l'on apprend que les siècles ne commencent pas à date fixe...

Il en va de l'histoire comme de la philosophie, le temps est différent selon qu'on le ressente ou le mesure. C'est la différence que Bergson fait entre le temps que l'on mesure, "le temps des horloges", et le temps que l'on ressent, "la temporalité".
Au même titre  que le 20ème siècle ne commence pas pour les historiens le 1er Janvier 1901, mais le 3 Août 1914 jour ou toutes les parties en présence se sont déclarées la guerre... Le 19ème commence lui avec la Révolution Française en 1789, et le16ème en 1515.
Le 21ème ne commença pas le 1er janvier 2001... Mais la force d'un évènement et les réactions en chaine qu'il provoque encore, pourrait marqué ce commencement. Cet évènement sont les attentats du 11 septembre 2001...

Le Jour chapitre 1

Le Jour Chapitre 1 :
ou l'on apprend que la veille d'une grande date peut-être un jour normal...

10 septembre 2001, l'actualité est courante pas plus de morts, de guerre et d'absurdité qu'un autre jour dans ce que l'on croît être un début de siècle prometteur. Il n'y a plus de guerre froide. Les conflits sont fréquents mais localisés et surtout l'O.N.U. semble être un outil utile de régulation des guerres... Reste la mondialisation et les problèmes environnementaux mais après ce sanglant 20ème siècle cela semble des causes justes et généreuses...

Comme disent les évangiles : "Paix sur terre aux hommes de bonne volonté".

Traversée

De nuit, traverser la Seine, par la passerelle Simone de Beauvoir...