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mon état intérieur bis...

Volià aujourd'hui je suis avec ma fille. Et demain... Mais c'est demain... En attendant je profite...
Dimanche soir j'écouterai cela...
"I grieve", toujours Peter toujours "Up".

... encore une fois il me mets en accord avec mon état intérieur...

"Darkness", Peter Gabriel, album "Up"... Aujourd'hui la douceur et le feu... Je me comprends. Encore une fois la mère de ma fille qui se prends pour ma Némésis... Et puis une voix amie aussi au téléphone...  Alors "Darkness"... Comme je peux l'être parfois.  Le calme et la violence...  Caribe et Silla... comme souvent avec Peter encore une fois il me mets en accord avec mon état intérieur...

ta, bada, bada... ting, pam...

Voilà la journée fut joyeuse avec ma fille, puis 18h je la ramène chez sa mère... Et la...
Je repars encore une fois secoué... Je pleure... Alors je me replonge dans mes souvenirs et comme une évidence me reviens le bien être de quand j'étais au fond... Enzo à raison... "Jacques emmène moi au fond !"... Moi qui ne peux plus y aller... toute une époque et un film d'ado qui me reste... Alors écouter regarder je vous assure on est bien au fond... Plus de bruit on glisse on est bien et cette musique qui évoque si bien cela surtout écouter à partir de 3 minutes et 20 secondes... ta, bada, bada... ting, pam... ta, bada, bada... ting, pam... ta, bada, bada... ting, pam...

Un jour elle lui chantera cela...

Un jour elle lui chantera cela... Elle c'est ma fille et elle chantera cela à sa mère... Ma fille comprendra cette phrase terrible que sa mère m'a dite au téléphone... "de toute façon c'est moi qui l'élève. J'aurai le dernier mot"... Voilà et demain quand je verrai ma fille j'espère juste voir son regard... Juste un peu plus enjoué que...
Allez j'écoute l'ami Jacquot... "La croisade des enfants", Je l'ai chanté moi aussi a tue tête... Je l'ai chanté moi aussi... Et Je la chante encore certains soir... "J'chuis trop petit.... "

Croisade enfants
envoyé par modanais

Et le réel qui reviens par bribes...

Voilà toujours ce lieu que j'aime beaucoup samedi soir vers 22h30... la TGB les quais de Seine et la passerelle Simone de Beauvoir... Des lumières presque lointaines le fleuve silencieux et le bruit de la ville assourdi... Un lieu ou l'esprit vagabonde... Est-ce la Seine ? Est-ce Paris ? Suis je dans un décors de film de S-F ? Et le réel qui reviens par bribes...

Mon ami et ce standart de Superclochard....

Voilà depuis hier toujours avec S. alors j'ai repensé aux paroles de ce standart de Superclochard "Supertramp" en anglais... "Goodbye Stranger" je vous livre les paroles traduites et une version live... En attendant je fais le bon samaritain il m'aura tout fait... mais c'est mon pote presque mon petit frère... Celui pour qui je reprends l'oreillette... Celui que ma fille appelle tonton... Et que lui l'appelle poulette... Elle est la seule personne à pouvoir le réveiller le matin et lui parler sans qu'il ne le prennes mal... Elle est la seule personne au monde qui peut lui piquer de la bouffe... C'est son tonton et moi c'est mon pote presque mon petit frère...

J'ai été matinal hier J'étais debout avant l'aube Et j'ai vraiment apprécié mon séjour Mais je dois reprendre ma route    Comme un roi sans château vous pouvez trouver les paroles ou la traduction, Comme une reine sans trône Je suis un amant du petit matin Maintenant je crois que ce que tu dis  Est la vérité incontestable Mais je dois faire les choses à ma façon Pour rester adolescent    Comme un bateau sans ancre  Comme un esclave sans chaînes  Rien que de penser à ces douces dames  Envoie un frisson dans mes veines     [Pont]  Et je continuerai à resplendir  Resplendir comme si c'était la première fois  Je ne regarderai jamais derrière moi Mes ennuis seront peu nombreux     [Refrain]  Au revoir inconnue ce fut agréable  J'espère que tu trouves ton paradis J'ai essayé de comprendre ton point de vue  J'espère que tes rêves s'accompliront tous  Adieu Mary, adieu Jane  Nous reverrons-nous un jour  Je ne ressens ni chagrin ni honte  Et demain, je n'éprouverai aucune souffrance  Maintenant les tendres attentions ce n'est pas ma tasse de thé(1)  Adieu Mary, adieu Jane  Faites simplement un signe pour me libérer  Nous reverrons-nous un jour  Dans le pays et l'océan très loin  Je ne ressens ni chagrin, ni honte  C'est la vie que j'ai choisie, chaque jour  Et demain, je n'éprouverai aucune souffrance     Alors adieu Mary, adieu Jane  Adieu Mary, adieu Jane Nous reverrons-nous un jour(x2)     Maintenant certains le font et d'autres non  Et pour certains autres on ne peut simplement pas dire  Et certains le feront et d'autres non  Pour certains c'est tout aussi bien     Tu peux rire de ma conduite  Cela ne me dérangera jamais  Dis que le Diable est mon sauveur  Mais je n'y accorde aucune importance    [Refrain]     Alors, maintenant je m'en vais, je dois partir  Adieu Mary, adieu Jane  Je prends la route, je le redirai encore une fois  Nous reverrons-nous un jour  Oh oui, je m'en vais, je dois partir  Je ne ressens ni chagrin, ni honte  Je dois partir, je suis désolé de devoir vous dire  Que demain, je n'éprouverai aucune souffrance     Adieu Mary, adieu Jane(x2)  Nous reverrons-nous un jour(x2)

Supertramp - Goodbye Stranger
envoyé par Shakki

Je connaissais déjà la fin...

Voilà c'est mon meilleur pote et cela devait lui arriver... Je ré-écoute cette chanson de Balavoine, qui m'aida en son temps... Il y a très longtemps... Et puis moi aussi pour ces deux là que j'aime beaucoup, j'aurai pu dire  ."Le reste n'est qu'histoire ancienne - Tu connaissais déjà la fin".. Mais je suis triste pour lui... Je l'avais pourtant prévenu... Le reste n'est qu'histoire ancienne - Je connaissais déjà la fin"... Alors je vous en conjure tous les deux, S arrête et A si tu dois le faire fait le ! mais vite... Ils se reconnaitront... Comprendront-ils ? Rien n'est moins sure...

Lucie - oh Lucie - Qu'est-ce qui t'amène - oh Lucie - oh Lucie - Qu'est-ce qui te gêne - Toute la ville t'appartient - Toute la ville est dans tes mains - Le reste n'est qu'histoire ancienne - Tu connaissais déja la fin – Lucie - oh Lucie - C'est pas la peine - oh Lucie - oh Lucie - Que tu reviennes - Tous les hommes te regardent - Ils te salissent de leurs yeux - C'est la manière dont tu te fardes - Qui ressemble à un aveu - Toute la ville t'appartient - Tu le sais bien - La ville t'appartient - Tu le sais bien - Lucie, Lucie – Lucie - oh Lucie -  Faut qu'tu comprennes - oh Lucie - oh Lucie - Que tu te souviennes - Ces nuits entières devant la glace - Où je m'inventais de la dignité - Dans le lit j'embrassais ta place - Et tu voudrais recommencer - Toute la ville t'appartient - Tu le sais bien - La ville t'appartient - Tu le sais bien - Aujourd'hui la vie que je mène - A guéri ma fragilité - C'est la seule chose qui te gêne - Et que tu voudrais m'enlever - Pourtant la ville t'appartient - Tu le sais bien - La ville t'appartient - Tu le sais bien - Lucie...

Rakim et Sanvean...

Dans mon univers musical, il y a aussi cet omni (objet musical non identifié) qu'est Dead Can Dance. Fondé en 1981 autour de Lisa Gerrard et Brendan Perry...  Ce n'est pas de la world. C'est plein d'influence... Pour moi c'est proche du mystique... Quelque chose qui me touche et qui me ramène à quelque chose de métaphysique... Qui interroge mon agnostisme... Et enfin me fait vibrer... Alors je vous invite à écouter "Rakim" et "Sanvean"... Et si vous avez aimé, allez écouter "Toward the within", le seul Live du groupe enregistré en 1994, live dont est extrait la vidéo de "Rakim" d'ailleurs...

Dead can dance
envoyé par wooarwu

Dead Can Dance  - I Am Your Shadow
envoyé par popefucker

... l'oubli et le défoulement... 2

Ce soir vers 19h30,  renter dans le vestiaire. Dans une bonne humeur empreinte de calme se changer, commencer à respirer différemment.  Passer son  Keikogi puis mettre le Hakama... Entrer dans le Dojo saluer le Kamiza, puis Seiza, juste respirer... Zazen, avant Zazen en mouvement, avant la transpiration, avant les Kiai "Mem !... "Kote !"... Puis la fin du cours... Seiza ! A nouveau Zazen sans le mouvement, juste oublier, juste respirer... Et saluer le Senseï... le Kamiza... Sentir les muscles douloureux, la sueur qui coule sur le visage, le long du dos le long des jambes... Prendre son temps  pour ranger les Tusba et les Tsuba Dome avant de ranger à leur tour le Shinai et le Bokken... Prendre son temps pour replier avec soin son Hakama et son Keikogi... Apprécier la sensation de la nudité... Comme si cette heure et demie vous avait un peu laver du monde ambiant...  Puis aller sous la douche... L'eau qui coule sur ce corps que l'on a voulu domestiquer et qui vous le fait payer... Prendre son temps... Peut-être que c'est cela l'idée du luxe dans notre société ?... Oui c'est surement cela le luxe... L'épure et le calme... l'oubli et le défoulement...

9 tissus