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"s'emmêler dans les branches à la pêche à la ligne"

Voilà pourquoi ré-écoutez vous une chanson ? Des souvenirs qui reviennent. Encore une fois se rejouer le retour du refoulé... Repenser à ces ratages... Et imaginer ceux qui viendront... Et puis Renaud à un don pour parler des travers de la gente masculine... A toutes celles que j'ai bléssées et à toutes celles qui m'ont bléssé... Sauf une a qui je n'ai rien à pardonner... Sauf une a qui je ne pardonnerai pas...
Mais une chose reste sûr :"

J'emmènerai dimanche...Si je veux ma gamine... S'emmêler dans les branches... A la pêche à la ligne"

renaud la peche a la ligne
envoyé par nonobmx - Regardez d'autres vidéos de musique.

Fête des Pères - part two : boum ! Boum ! BOum ! BOUm ! BOUM !

Et puis, Tess fait un peu de fièvre... Je préviens sa mère... Et là ! Les limites du tolérable sont allègrement franchises... Et le soir des insinuations encore une fois immondes...
Depuis la mise en veille de "ezl", il dormait, j'ai même cru qu'il avait disparu... J'ai cru... Et puis à l'intérieur... Ca monte... Ca cogne... Voilà c'est le signal... Je connais la sensation... En encore un peu plus fort cette fois... Ceux qui sont fidèle à "ezl" auront compris...

Fête des Pères - part one : des cadeaux à l'égout

Voilà, c'est arrivé... Une très grande joie et une émotion profonde... Ma fille qui m'a fait un joli dessin pour la fête des pères... Et le souvenir d'un petit garçon, que son papa venait chercher pas souvent... Alors souvent sur la route de l'école en rentrant à la maison il jetait les cadeaux dans la bouche d'égouts du haut de la rue des Chasseurs, pleurait un peu et se refaisait un sourire pour sa maman...

PS: certains disent que l'on ne me voit jamais en entier sur mon blog... Voilà, enfin cet acte manqué est réparé grâce à ma fille...

A celui qui se sentira morveux, qu'il se mouche !

Aujourd'hui partout en France on commémore "l'appel du 18 juin 1940". Il fut peut entendu le jour même, mais là n'est pas l'important. Il représente une "certaine idée de la France", comme l'avait très bien dit l'auteur de ce fameux appel. Je suis de gauche, mais voilà en ce temps la droite, pour ce qu'elle avait du respect des petits gens, consciente que les élites renoncent facilement... Car l'appel c'est beaucoup les petits gens qui l'ont suivi... Pour ce qu'elle avait de volonté d'indépendance face aux Etats-Unis... Pour ce qu'elle connaissait l'histoire et la culture de ce pays... Pour ce qu'elle savait choisir des hommes de lettres et de culture comme leader... Cette droite était l'adversaire et demeurait respectable...
Aujourd'hui ? Aujourd'hui, nous avons réintégré le commandement de l'O.T.A.N... Nous arrêtons les sans-papiers avec des méthodes qui rappellent les heures les plus sombres... Et toutes les décisions économiques prises sont faites pour rendre la vie plus dure à ceux pour qui elle n'est déjà pas facile... La règle est devenue de s'essuyer les pieds sur les principes républicains et la loi de 1905, en orchestrant la parole de l'état au diapason d'une gestion communautariste de la République... 
Je sais, aujourd'hui,  pourquoi, j'ai toujours trouvé les nains de jardin de mauvais gout...
A celui qui se sentira morveux, qu'il se mouche...

 

Et donc... il faut voir Corto... aussi...

Longtemps je suis resté septique sur le fait que "Corto Maltese", soit adaptable en dessin animé... Et force est de reconnaitre que si ! Et les studios Ellipse l'ont magistralement réussi... Le trait y est... Les couleurs sont sublimes, elles rappellent les aquarelles de Pratt... J'écrirai un jour sur les aquarelles de Pratt...
Et les voix, cela restait une gageure que de donner une voix à "Corto Maltese"... Et Richard Berry est un Corto plus que crédible... Il donne vie à Corto...
Corto, sa distance cynique sur tout et en même sa belle humanité si généreusement imparfaite... Ce Dandy séducteur désabusé... Ce libertaire faussement non-chalant... Corto... Et donc... il faut voir Corto... aussi...

Relire "Corto"...

J'ai lu "Corto" la première fois, j'avais 18 ans, en juillet mon premier grand amour m'avait donné congé... Je bossais... Un peu d'argent donc... Alors à la grande Librairie "Millespages"... Acheter un "Corto" tous les soirs... J'ai donc tout lu en quelques jours... J'ai découvert la BD comme cela d'ailleurs...
Quand je suis parti de chez moi et pour financer quelques frais d'avocat j'ai vendu toute ma collection de BD... 800 BD... Plus rien... Mais mes "Corto" me manque... Relire "Corto"... Très envie de relire "Corto"...
Me replonger dans les traits de Pratt... Et dans ces textes... Ressentir la lenteur du Pacifique... La moiteur des tropiques... La fumée des bars à putes de Buenos Aires... La tension de la Chine des Seigneurs de la Guerre... La sensation du voyage... Le vrai voyage, la rencontre et le choc... L'ailleurs... L'autre... "Corto" quoi...

Extraits...
Corto : "La guerre, personne n'aime la guerre Cranio ! C'est pour cela qu'on la partage si facilement..."
ou
Raspoutine : "Corto, où étais-tu passé espèce de batard ?"
Corto : "Parce que tu l'as connu toi ton père Ras ?"...

... entre le réel et l'idéal...

Certains... de ceux qui m'ont connu, avec mes chemises à col cassé, mes cheveux longs, ma battle dress, et quelques badges légèrement subversifs... Me demande qu'est-ce que tu fais ?
Je transige pour faire un peu... Je fais des compromis pour ne pas tout compromettre... tout renvoyer aux calendes...
J'essaie de me rappeler que le socialisme, c'est maintenir la tension entre le réel et l'idéal...
Maintenir "Une utopie dans le décor"...
Alors au loin j'entends cette guitare lentement saturée... La voix de Pep's, définitivement plein de talent...
"Une utopie de plus de le décor..."... "Utopie dans le décor"... La garder dans le décor... Ne jamais la toucher sans doute... Mais ne jamais la perdre du vue...

PS : à écouter version live NRJ session dispo sur Itunes store... toujours pour la guitare et une batterie nerveuse et sèche...

... tout le monde n'a pas eu ce privilège...

Parfois, vous ne savez pourquoi il y a comme un sentiment d'urgence... Une angoisse... Indicible venue de la nuit des temps, celle qui fait que les hommes ont peur du noir... Envie de crier... Un malaise... Une douleur... Elle aussi, ausi profonde qu'ancienne... S'évader dans des jeux d'enfants pour mieux se rendre compte que le temps a passé... Et se réveiller avant d'être vieux... Enfin trop vieux... Et se rappeler d'autres époques, comme autant de souvenirs flous, et cette étrange sensation de ressentir que l'on était plus prévu pour celles-ci... Et je ne parle pas de ceux que l'on y a rencontré, perdu... pas retrouvé... reloupé... Avoir été le Fersen d'une Marie-Antoinette... Tout le monde n'a pas eu ce privilège... Mais il est vrai qu'ils sont abolis...

"Breathe me" Sia... J'adore ce morceau... Et je l'avais dit j'adore ce film...

... bulletins de vote et sacs plastiques...

Voilà c'était y a vingt ans... Quelques hommes demandaient juste un peu de liberté, liberté de la presse, liberté de conscience, liberté... Dans trois jours le plus grand espace démocratique de la planète donnera une image détestable de lui même... Des millions d'hommes et de femmes oublieront que la liberté à un prix... Parfois même le prix de la vie... Dans trois jours ils ne prendront pas la peine de faire vivre la démocratie... Vous savez... Enfin non vous ne savez pas vous avez oublié... Comme vous avez oublié cette place devant la Cité Interdite.... Vous oublierez le pouvoir des bulletins de vote... Et d'autres n'auront que des sacs plastiques...

Je suis pas fan de Hallyday... Mais celle la composée en son temps par Art Mengo... J'aime beaucoup...

 

En attendant je ferme les yeux... et ma gueule...

Ma fille ce week-end... "Pourquoi t'es parti ?"... "Pourquoi t'es méchant avec maman ?"...
Alors revoir encore une fois cette scène de "36 quai des Orfevres"... Avec une fille devenue grande qui demande "Tu me racontras un jour ?" Et un père qui réponds "Oui... Un Jour..."...
Un jour ma fille voudra savoir... Un jour elle saura... Les enfants de divorcés finissent toujours par savoir... Moi-même j'ai su un jour...
"Oui... Un jour..."... Je dirai sans doute... En attendant je ferme les yeux... et ma gueule...
Et donc toujours je revois cette scène de "36" et j'entends... Sia et "Don't bring me down"