enzonelibre

Luka j'adore ce prénom... J'aime beaucoup cette chanson...

Sur mon bureau passe une bonne partie des misères de ce monde... Je referme un parapheur... Je ne m'y ferai  jamais... D'ailleurs si un jour cela m'arrive il faudra que j'arrête... En attendant je vais faire ce que je dois faire et écouter Suzanne...
Une belle chanson sur un sujet grave... Une très belle chanson sur un sujet triste... Je pense qu'on a rarement fait mieux... Luka j'adore ce prénom... J'aime beaucoup cette chanson...

My name is Luka  - I live on the second floor  - I live upstairs from you  - Yes I think you've seen me before  - If you hear something late at night  - Some kind of trouble, some kind of fight  - Just don't ask me what it was  - Just don't ask me what it was  - Just don't ask me what it was - I think it's because I'm clumsy  - I try not to talk too loud  - Maybe it's because I'm crazy  - I try not to act too proud  - They only hit until you cry  - And after that you don't ask why  - You just don't argue anymore  - You just don't argue anymore  - You just don't argue anymore
Yes I think I'm okay - I walked into the door again  - Well, if you ask that's what I'll say  - And it's not your business anyway  - I guess I'd like to be alone  - With nothing broken, nothing thrown  - Just don't ask me how I am  - Just don't ask me how I am  - Just don't ask me how I am - My name is Luka  - I live on the second floor  - I live upstairs from you - Yes I think you've seen me before  - If you hear something late at night  - Some kind of trouble, some kind of fight - Just don't ask me what it was  - Just don't ask me what it was  - Just don't ask me what it was - I think it's because I'm clumsy  - I try not to talk too loud  - Maybe it's because I'm crazy  - I try not to act too proud  - They only hit until you cry  - And after that you don't ask why  - You just don't argue anymore  - You just don't argue anymore  - You just don't argue anymore

Suzanne Vega - album : "Luka" ; extrait : "Luka" - 1988.

Suzanne Vega - Luka
envoyé par cladstrife

Elles sont belles les lueurs...

Bientôt la période que je déteste la plus de l'année... La sacralisation de la société de consommation pour l'anniversaire du charpentier...

Eh Jésus ! Elles sont belles les lueurs des marchands du Temple... Non ?

Pourquoi je ne suis plus révolutionnaire...

Elle est vivante... 6 ans, presque 7 maintenant, que les FARC ont enlevés Ingrid Bétancourt. rien ne peux justifier un tel manquement aux droits de l'homme... Voilà je regarde le visage amaigri de cette femme... Courageuse progressiste, qui paie, depuis si longtemps maintenant, pour des injustices réelles qu'elle combattait elle aussi... Rien ne peux justifier... Rien... Je regarde le visage de cette femme et je sais pourquoi, je ne suis plus gauchiste...

Mon ami, mon calvaire...

Mon ami, mon calvaire... Pas d'autres commentaires... D'ailleurs cela se passe de commentaires...

Une fois n'est pas coutume....

Une fois n'est pas coutume je mets en ligne le discours que j'avais écrit pour la cérémonie du 11 novembre 2007.

Le 11 Novembre 1918, notre pays, beaucoup d’autres en Europe et dans le monde sortaient de cinq ans d’une nuit épaisse et meurtrière.
Il y a 89 ans aujourd’hui, notre pays se réveillait dans la joie. La Guerre était fini. Mais notre pays se réveillait aussi devant des chiffres ahurissants plus d’un million trois cents milles soldats étaient morts et plus de 4 millions étaient gravement blessés.
La France du 11 novembre 1918 est un pays de dame en noir et d’enfants tristes.
Pour beaucoup d’enfants, papa n’est pas revenu. Et pour des millions d’autres, papa lorsqu’il est revenu, il lui manquait un bras, une jambe, parfois les deux. Papa lorsqu’il est revenu, on ne reconnaissait plus son visage. Papa lorsqu’il est revenu, ne riait plus, ne chantait plus comme avant. Papa toussait beaucoup, maman disait que c’était à cause des gaz qu’il avait respirés.
89 ans après, il me paraissait important d’évoquer la réalité d’un pays qui porte encore certaines traces de ce premier conflit mondial. Qui se rappelle aujourd’hui que les places réservées dans le métro pour les handicapés ou invalides datent de cette première guerre mondiale.
89 ans après, alors que la dernière année a vu disparaître le dernier poilu du 13^e arrondissement M. Grelot, nous devons peut être plus que par le passé évoquer avec des mots simples la dureté de ce conflit et les traces qu’il a laissé.
Bientôt les dernières voix qui pouvaient raconter des tranchés se seront tues à tout jamais. Aujourd’hui ils ne sont plus que deux, survivants de la grande guerre. Mais de ce conflit, il nous reste quelques leçons. Je me souviens que collégien j’avais été chargé de faire un exposé sur la guerre de 14. A cette occasion j’avais rencontré un poilu aux Invalides. Cette rencontre me marqua profondément.
Nombreux sont ceux de ma génération ou même plus jeune qui avaient dans leur famille un grand-père ou un arrière-grand-père qui parfois racontait sa guerre. Mais maintenant ces voix se sont presque toutes tues. La boue, les trous d’obus, les rats et les poux de corps comme animaux de compagnie, ne seront bientôt plus que des textes, dans des livres ou des manuels d’histoire. Plus de voix de vieillards, souvent embuées, qui puissent donner chair à ces récits effrayants.
Il y a 89 ans des hommes sortaient des trous ou ils se réfugiaient depuis 5 ans. En passant la ligne du No Man’s Land, il n’entendraient plus siffler les balles, ils n’entendraient plus le grondement assourdissant des obus qui tombent et fauchent le copains d’a côté. Mais ce jour du 11 novembre 1918, ces hommes hagards, épuisés, ne savent pas qu’ils entendront encore longtemps les sifflements des balles résonner dans leurs têtes. Ils entendront encore longtemps et sûrement pour toujours, le grondement des obus exploser dans leurs oreilles.
De ce 11 novembre 1918, sortait aussi la proposition d’un président américain.
M. Wilson rêvait d’une Société des Nations qui permettrait de régler les contentieux entre les peuples autrement qu’en faisant retentir le bruit des bottes et le vacarme des canons.
89 ans plus tard, et après un second conflit mondial encore plus meurtrier, l’Organisation des Nations Unies est la trace de ce qu’avait rêvé M. WILSON. Elle est imparfaite cette ONU, certes. Mais dans notre monde inquiet et inquiétant par certains aspects, elle a le mérite d’exister et aussi d’être plus efficace que sa soeur aînée la SDN.
Je ne sais plus qui a dit ou écrit un jour : « Il n’y a pas de présent, il n’y a pas de futur, juste le passé qui se répète ». Un jour comme aujourd’hui, une cérémonie, comme celle à laquelle nous participons, est pour moi l’espoir que nous pussions tous lui donné tort.
Je vous remercie.

Lire "Le Monde" pour mieux écouter après...

En première page du "Monde",  puis en page 26 de l'édition de ce soir, vous pouvez lire  un long entretien accordé  à ce journal par Keith Jarret. Cette entretien est donné à l'occasion de la sortie d'un album enregistré en 2001 à Montreux avec Gary Peacock à la contrebasse et Jack DeJohnette à la batterie...

Je vous l'assure il faut écouter Keith au piano...

Je vous livre cette phrase qu'il avait mise en préface de son album "La Scala", sorti en 1997...
"The heart is, where the music is."

...l'excuse de l'art."

Je voudrais y aller. J'espère que j'en aurai le temps,
Me revient en mémoire cette jolie phrase, lu il y a bien longtemps, sur la 4ème de couv du roman "Néropolis" de Hubert Monteilhet : "dans cette époque inquiète, où semble resurgir des Nérons, qui n'ont pas même à leurs débordements l'excuse de l'art."

http://www.fiacparis.com/23/edition.htm

Aurevoir Denis, bonjour Aldous...

On y est. Le Sénat a approuvé l'amendement ADN de la xième loi sur l'immigration votées depuis 2002 dans notre pays, malgré une levée de bouclier franchissant même les frontières de la gauche, des personnalités de droite comme M. de Villepin et M. Pasqua ayant fait savoir leur désaccord avec une telle mesure.
La droite qui gouverne ce pays, cette droite décomplexé comme l'a voulait M. Sarkozy, a oublié ce qui fait notre pays...
Denis Diderot et l'esprit des Lumières est renvoyé aux oubliettes... Cette droite manque tellement de culture et de lettres que "Le Meilleur des Mondes" de Aldous Huxley est pris au premier degré... Des hommes et des femmes devront donc prouver par la génétique leurs liens familiaux, alors même que le droit français ne fonde pas la famille sur la génétique mais sur la volonté du vivre ensemble...

J'ai froid dans le dos... A tous les vivants bienvenue en zone libre...

Elle est où le zone déjà ?

"Le Meilleur des Mondes" ; Aldous Huxley ; Presse Pocket ; (publié en 1931).

Mme Liu...

Mme Chunlan Liu épouse Zhang née le 23 avril 1956, s'était dé fenestrée le jeudi 20 septembre 2007. Elle avait commis ce geste fou à l'entrée des forces de police venues l'interpeller car elle était sans papiers.
Mme Chunlan Liu épouse Zhang née le 23 avril 1956, est décédée des suites de ses blessures le vendredi 21 septembre 2007 à 23h55 à l'hôpital Georges-Pompidou.

Bienvenu en France, état de droit... Vous savez le pays de Voltaire, Rousseau,  Montesquieu, Hugo, Zola et quelques autres....

Le Jour chapitre 3

Le Jour chapitre 3
ou l'on se réveille à la fois incrédule, hagard et pétrifié...

Le spectre de la guerre plane... Une guerre d'un type nouveau, ou moins d'une vingtaine d'hommes armés de couteaux peuvent mettre à genoux la plus grande puissance économique et militaire de la planète. Une puissance à nulle autre pareille dans l'histoire des hommes, dans laquelle on a inoculée la peur, le plus puissant ferment de la haine... Certains s'en serviront bientôt... et ce bientôt nous y sommes encore...

Comme le dit la Bible : "Il y eut un soir, il y eut un matin, premier jour..."