La Résistante : "Vous parlez la langue interdite !"
Le Dictateur : "Cette langue, ta langue, c'est moi qui l'est interdite. C'est moi qui l'autorise à nouveau !"
La Résistante : "Vous êtes vraiment prêt à tout pour garder le pouvoir !"
Le Dictateur : "Et tes amis sont prêt à tout pour le prendre. Ca créée des liens !"
Je parle peu de mon engagement, c'est ainsi... Je suis adhérent PS... J'y ai même eu des responsabilités... J'aurai pu même... Et puis j'ai laissé passé le train... Je ne le regrette pas... Ce soir AG dans le cadre du congrès... Un congrès pour rien... Encore un... Le troisième à la suite quand même. Pour la première fois je n'ai pas fais le choix du reste de ma famille, cette famille dans laquelle je milite depuis 13 ans maintenant... Enfin dans laquelle je militais, devrai-je dire... Je le vis durement... Mais du jour ou j'ai abandonné mes derniers oripeaux de gauchiste, je me suis promis de ne jamais devenir un ronin... J'ai un patron alors par devoir, par fidélité, ce soir je vais me retrouver en face de gens avec qui j'avais l'habitude de prendre les coups... De les porter aussi... Et tout ça.. Pour un congrès... Un congrès pour rien... Ou si peu... Je pense à Sly... Mon ami... Il sait que je serai correct... Je sais qu'il le sera... Mais quand même... Ma fille l'apelle "tonton"... Putain... Putain... Alors je repense à ce film "Bunker Palace Hotel" de Enki Bilal son premier, le meilleur sans aucun doute... Les phrases citées au début de ce post sont les quatre dernières phrase de ce film. J'y pense... J'y penserai ce soir... Ce soir I live in a "Bunker Palace..."