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Effets personnels 1 : mes cahiers...

Voilà mes cahier sur l'Aïkido en général et les budo en particulier... Et le zen aussi...
Je les lis et relis lorsque la pratique me manque... C'est le cas en ce moment... Le manque du dojo... Le manque du zazen plus mouvement... Le manque de la sueur acre et du bruissement des hakamas sur les tatamis...

Un jour... Une épaulière... Sans doute...

Il y a un an maintenant, mon signe zodiacal en caractère Kata-gana... Comme un kakemono sur l'épaule et le bras... Depuis une recherche sur la suite... un dragon... des carpes... des fleurs de cerisier, du Japon bien sur... Un Iaï, peut-être... Une épaulière quoi...

Je sais cela peut paraitre contradictoire avec les pompes anglaises et les cols anglais... Mais je suis aussi cela, un môme de banlieue, qui c'est fait ces gouts seul et qui est bien dans plein d'endroits à la fois... Qui a la sensation de venir de pleins d'endroits à la fois... Comme une façon de dire au monde que je ne suis pas un ronin... Je me comprends...

1er essai...

Ce fut un premier essai... peu concluant...

http://sebastienroyetfranckpoiret.over-blog.net/

J'ai fait des études d'histoire...

J'ai fait des études d'histoire... une passion depuis l'enfance, héritage d'un grand-père, vous savez Pierre...
Pierre était fils de poilu... Son père donc avait fait les 5 ans de la "Der des Ders" comme on disait à l'époque... Il mourut des suites de gaz en 1929...
En génerale, je replonge dans mes souvenirs à période régulière... Le 11 novembre approche, j'écris un discours pour l'occasion et je repense à tous cela... Et la je ne sais pourquoi je passe ce morceaux de William Sheller... Les paroles, la musique m'évoque c'est immédiat après première guerre mondiale...

Juste après l'automne qui suivit sa guérison - Oncle Arthur et moi - On jouait aux soldats - Il avait pris les commandes de l'avion - Juste après sa guérison.
C'est un souvenir, qui vient comme ça en passant - Oncle Arthur et moi - C'est bien loin déjà. - Il m'a appris la clarinette, en vingt leçons, - J'aimais mieux l'accordéon. - Juste un souvenir comme ça. - Une image d'autrefois.

William Sheller - album : "Symphoman" ; extrait : "Oncle Arthur et Moi" - 1975

Réponses...

JE SOUHAITE: Vivre longtemps et apprendre encore... toujours...
JE HAIS: la peur
ME MANQUENT: Pierre mon grand-père et quelques autres…
J'AI PEUR: du noir…
J'ENTENDS: le vacarme du monde…
JE CHERCHE: des réponses
JE ME DEMANDE: si je les trouverai un jour…
JE REGRETTE: rarement…
J'AIME: ma fille et… ça c’est mon petit bagage comme dirai Landru
J'AI MAL: souvent partout, mes vieilles blessures d’Arras comme dirai Cyrano…
JE ME PRÉOCCUPE DES GENS: je crois…
JE SUIS TOUJOURS: aiguisé…
JE NE SUIS PAS: facile à comprendre…
JE DANSE: jamais…
JE CHANTE: souvent, je fredonne… 
JE PLEURE: souvent…
JE NE SUIS PAS TOUJOURS: très causant…
JE ME BATS: cela arrive…
J'ECRIS: beaucoup
J'AI PERDU: ma virginité…
JE PORTE A CONFUSION: certainement…
J'ECOUTE: de la musique, la mer et la neige qui tombe…
ON ME VOIT SOUVENT: je ne crois pas…
J'AI BESOIN: de pas grand choses…
JE SUIS HEUREUX : de petites choses…
JE DEVRAIS: plein de choses…
J'AIMERAIS: peu de choses…
JE N'AIME PAS: un peu plus de choses…
JE T'AIME TOI: peut-être… sûrement…
SI J'ETAIS UNE COULEUR : rouge
SI J'ETAIS UN ANIMAL: un dauphin
SI J'ETAIS UN SENTIMENT: tristesse…
SI J'ETAIS UNE SAVEUR : le sel sur la peau après un bain de mer
SI J'ETAIS UN ARBRE: un bouleau
SI J'ETAIS UNE FLEUR: une rose rouge baccara
SI J'ETAIS UN ANGE : déchu…
SI J'ETAIS UN DEMON: de l’ancien monde…
SI J'ETAIS UN DIEU: je serai un homme mort à 33 ans, charpentier de mon état…
SI J'ETAIS UN FILM: Barry Lindon
SI J'ETAIS DU SEXE OPPOSÉ: une femme
SI J'ETAIS UN PAYS: Japon
SI J'ETAIS UN LIVRE: Dune
SI J'ETAIS UNE ARME: un Iaï
SI J'ETAIS UNE EPOQUE: 1900 - 1914
SI J'ETAIS UNE HEURE: la 25ème
SI J'ETAIS UNE SAISON: l’Automne
SI J'ETAIS UNE FETE: Kippour
SI J'ETAIS UN JOUET: un solitaire
SI J'ETAIS DE L'ARGENT: je ne vaudrai pas grand-chose…
SI J'ETAIS UNE LOI: l’Abolition de la peine de mort
SI J'ETAIS UNE CHANSON: Solsbury Hill
SI J'ETAIS UN MOT: mélancolie
SI J'ETAIS UNE EXPRESSION : «Pax hominibus bonae voluntatis »
SI J'ETAIS UN FRUIT/LEGUME: du raisin
SI J'ETAIS CE QUE JE NE SUIS PAS: rien…

Questionnaire 1

Que représente pour vous le Paradis ? L’ennui sans doute…
Que représente l’Enfer ? La peur. Comme il est dit dans «Blade Runner» : «vivre dans la peur c’est ça être un esclave»
Quel est pour vous le comble de la misère ? Avoir soif sur l’océan…
Votre vertu préférée ? La pudeur
Ce que vous appréciez le plus chez vos amis ? La fidélité
Le principal trait de votre caractère ? Calme
Votre principal défaut ? Rancunier
Votre principale qualité ? Patient
Votre drogue ? Le tabac
Votre rêve de bonheur ? Je ne sais pas
Quel serait votre plus grand malheur ? La mort de ma fille
Où aimeriez-vous vivre ? Pays Basque ou Anjou en France, Sinon à l’étranger New-York ou Londres
Qui auriez-vous aimé être ? Un Samouraï
Le don de la nature que vous aimeriez avoir ? Savoir dessiner
Aimez-vous le sport ? Oui
Votre occupation préférée ? Ecouter de la musique
Vos prénoms favoris ? Marc, Pierre, Yentl, Tess, Avigdor, Joshua, Rachel et Colette
La couleur que vous préférez ? Le Noir
La fleur que vous aimez ? Les roses rouges baccara
L’oiseau que vous préférez ? Le Goëland
L’animal que vous préférez ? Le Chien
Vos auteurs favoris quel que soit le genre ? Albert Camus, Isaac Bashevis Singer, Philipp K Dick et Montaigne
Vos compositeurs favoris ? Jean-Sébastien Bach, Peter Gabriel, Sting, Bruce Springsteen,
Vos peintres favoris ? Bacon, Velasquez, Rembrandt, El Greco, Charlélie Couture, Le Titien et Modigliani
Vos réalisateurs favoris ? Martin Scorsese, Jean-Pierre Melleville, Bertrand Tavernier, Patrice Leconte, David Fincher, Ridley Scott, Fritz Lang, et Peter Weir
Vos héros / héroïnes dans la vie réelle, la fiction et l’Histoire ? Michael Corleone, John Book, Ghandi, Richelieu, Franklin D. Roosevelt, Winston Churchill, et  Montserrat   
Ce que vous détestez par-dessus tout ? Le totalitarisme
La réforme que vous estimez le plus ? L’abolition de la peine de mort.
Le fait militaire que vous admirez le plus ? La bataille des Thermopyles.
État présent de votre esprit ? Concentré
Avez-vous un regret ? Oui et je les garde pour moi…
Comment aimeriez-vous mourir ? Vite
Votre devise ? Une phrase de Philippe Noiret : «En avant, debout et droit »

Brève biographie non exhaustive et forcément subjective – Chapitre 3 :

Beaucoup de doutes et quelques choix, à moins que cela ne soit l’inverse, je ne suis plus très sure…

lundi 6 novembre 2000 : J'entre dans les bureaux de Magnitude Média... 9 mois plus tard j'en sortirai fort d'une vrai rencontre professionnelle avec un homme que je n'ai jamais revu mais pour qui j'ai un profond respect M. Didier Martin... J'en sors aussi plein de bons souvenirs, Erwan, Eric, Seyve... 

mercredi 1er août 2001 : Début en politique chez les grands… J'entre au service de Michèle et de Sandrine, un double hommage lige... Pas toujours simple... je rencontrerai à nouveau ce problème quelques années plus tard, mais à l'époque je ne le sais pas. Je crois les avoir servi loyalement toute les deux et cela jusqu'au vendredi 5 décembre 2003. 

courant septembre 2001 : J'adhère au Parti Socialiste... 

lundi 8 décembre 2003 : Je deviens salarié du «Cœur des Haltes»  association né de la fusion de deux associations à but humanitaire, «Cœur de Femmes» qui vient en aide au femmes, SDF ou en grande difficulté et «La Halte des Amis de la Rue» qui, elle vient en aide aux hommes, SDF ou en grande précarité… Je garde de cette incursion dans le domaine de l’humanitaire un grand respect pour toutes les équipes de ces associations avec lesquelles j’ai travaillé 2 ans et demi… Je garde aussi la conviction que mes engagements politiques ne sont pas vains à défaut d’être toujours efficace… Je garde aussi en mémoire et pour longtemps, des images terribles de détresses physiques et psychologiques… Dans nos rues, tous les jours et à chaque instants, le « Si c’est un homme » de Primo Levi sous nos yeux, bien sur cette violence n’est pas un plan délibéré, mais l’indifférence, le renoncement et la lâcheté, tue aujourd’hui, tout autant qu’hier et aussi sûrement… 

mardi 11 janvier 2005 à 1h15 : Tess ouvre ses petits yeux noirs sur le monde... Elle est belle... C’est ma fille… Ma fille… Ma fille… Tout est dit ! 

vendredi 1er septembre 2006 : Je monte un grand escalier... merci Patron... merci a trois autres personnes… Elles savent que je leurs suis reconnaissant… la première pour la confiance, la seconde pour m’avoir mis le pied à l’étrier, la troisième pour le sacrifice…

Brève biographie non exhaustive et forcément subjective – Chapitre 2 :

Les sillons et le chemin de traverse…

octobre 1993 : Greg un pote de terminale me fait découvrir les "Situs", comprendre Situationistes, d’abord Raoul Vaneigem avec "Le traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes génération" et ensuite Guy Debord, "La Société du Spectacle", seront deux lectures marquantes, je me réclamerai de cette pensée pendant quelques années, puis viendra le virage social-démocrate, virage progressif autant qu’inéluctable... J'assume et ne renie rien. J’assume le virage. Je ne renie pas mes lectures de jeunesse dont je sais que, au moins pour ces deux là en tout cas, elles énoncent des vérités dont on ne m’a toujours pas prouvées qu’elles étaient fausses… Ce qui a changé c’est que je ne crois plus en la révolution… Y ai-je jamais, vraiment cru ? Je ne sais plus… Je ne crois pas…

mardi 7 juillet 1994 : Des gens que je ne connais pas et a qui je n'ai jamais pu dire merci, me font savoir qu'après délibération j'obtiens mon baccalauréat B... Au premier tour... Ouf !

octobre 1994 : Je rentre à l'Université Paris 7 Denis Diderot... J'y suis inscrit en Histoire... Quelques semaines plus tard je découvrirai l'Anthropologie et l'Ethnologie. L'Université est un vrai choc, j'y suis bien, je me découvre travailleur et les disciplines que j'étudie me passionnent. Pour moi qui n'ai jamais vraiment trouvé mes marques au Lycée c'est une grande bouffée d'oxygène. J'aurai quand même toujours le regret de ne pas avoir aussi, fait de la Philo...

Je fais aussi la rencontre de celui qui sera mon pote de "fac". Alexandre, grand escogriffe, grand bourgeois, vrai droitier... Nous n'avions rien pour être ami et pourtant...La phrase de Montaigne et la Boétie sans doute... "Parce que c'était moi parce que c'était lui". Il sera mon ennemi objectif, je serai son pote juif communiste…

Courant 1995 : je fais campagne pour les listes « S’entraider » soutenu par l’UNEF-ID. Quelques mois plus tard je prendrai ma carte… Deux ans plus tard je deviendrai Trésorier de l’AGE, et encore deux ans plus tard Président d’AGE et membre du Bureau National. De mon mandat de Président d’AGE je garde un goût amer car je n’ai pas été bon à ce poste. Mauvaise gestion des militants trop cassant, trop élitiste, j’ai beaucoup appris de cette période et crois mettre amendé. Par contre en 1997, je suis élus sur le collège étudiant, « usagers », est le terme juridique, du Conseil d’Administration de l’Université. De ces deux mandatssuccessifs, soit 4 ans, je garde un bon souvenir et je crois avoir été un élu de bonne qualité. C’est lors de ces 6 années que j’ai passé à étudier et à militer que j’ai appris que la révolution, remplaçait les méfaits des pères par les excès des fils, alors que la sociale démocratie avance lentement mais sûrement et surtout en respectant les droits de l’homme et la démocratie…

courant juin 2000 : Je sors du système universitaire affublé d'une Maîtrise d'Histoire et d'une Licence d'Anthropologie... Bouffer avec ça, ça va pas être coton...

Brève biographie non exhaustive et forcément subjective – Chapitre 1 :

Suite arythmique de faits aussi anodins que marquants…

dimanche 5 mai 1974 : J'arrive...

mardi 23 septembre 1986 : Pierre, mon grand-père maternelle, s'en va... Il ouvre une liste maintenant devenue longue… 

courant septembre 1987 : Je déménage de Brunoy dans l’Essonne pour Vincennes dans le Val de Marne. Adieu mes copains que je connais depuis la maternelle, adieu mon jardin… Le déracinement sera réel… Et puis l’étrange sensation que la lutte des classes, les prolos ne savent plus ce que c’est, mais que pour les bourges c’est bien réel… En attendant je m’accroche je baisse les yeux un temps, puis je m’endurcie, les vannes fusent le début d’un goût certains pour les bons mots et les petites phrases assassines… 

courant juillet 1989 : L’été des découvertes… Une colo, je commence à fumer, je n’ai jamais arrêté depuis, je n’en n’ai jamais eu envie d’ailleurs… Et puis Laura 22 ans, blonde des yeux bleus magnifiques, des formes généreuses… Et un soir une première pour moi, visiblement pas pour elle… Un jolie souvenir… 

une soirée de juin 1991 : Je rencontre Aurélie… Il fait chaud il ne se passera rien… L’été passera… Juillet rapidement, en colo à Vallorcine, la découverte de la haute Montagne les sommets. La roche, la glace, la chaleur le jour, le froid la nuit, des sensations uniques et un petit matin au sommet du Mont-Blanc… Août sera interminable, je ne sais même plus bien ce que j’ai fait… Je sais juste qu’elle m’a manqué… L’espoir qu’il puisse ce passé quelque chose… 

été 1992 :A l’automne 1991, il c’était passé quelque chose avec Aurélie, puis elle est repartie… Je travail en juillet à la BNP. C’est lors de ces soirées de juillet 1992 que je découvrirai Corto Maltese… J’ai acheté les 14 tomes de ses aventures pendant ce mois de juillet et les ai dévoré. Moi qui n’en avais jamais lu avant, je plonge dans la BD, viendront ensuite Bilal, Tardi et bien d’autres… En août je passerai entre autres choses quelques jours à Bonneval dans l’Eure et Loir… Je découvrirai Charlélie Couture et son album «Victoria Spirit», le dernier morceau surtout «Indiférence», écouté en boucle. Les soirées moites, l’alcool, comme le disait Rimbaud : «on est pas sérieux quand on a 17 ans», c’est encore vrai à 18, mais ce qui est dur c’est qu’on ne le sais pas encore…