Le monde, dans lequel nous vivons, n'est pas différent... La bonne société va à l'Opéra écouter des musiciens, qui savent mieux qu'elle la tristesse de ce monde qu'elle nous créée... Une jolie musicienne pleure sur son violon les désastres de l'humanité... Et des soldats refusent leurs ordres iniques, avec le regard vide et fatigué... Ceci est un extrait de film... Notre réalité est-elle différente ? Si oui, cela ne me saute pas aux yeux...
Extrait de "Dien Bien Phu" de Pierre Schoendoerffer - 1992.
La musique qui accompagne ce long extrait est de Georges Delerue et s'intitule "Le Concerto de l'Adieu". Il mourut quelques semaines après l'avoir composé...
Ce midi comme un pèlerinage... Des souvenirs de môme, des odeurs une ambiance...
Le dernier Kaddish... Le dernier... Comme une façon de revisiter, le passé de la famille qui fût une tragédie emplie de joie... Je me comprends c'est très juif ça... Rire et pleurer en même temps tout le temps... Alors marcher avec David Krakauer and the Klezmer Madness qui passe sur mon ipod... Une musique joyeuse, et quelques larmes... le dernier kaddish... pour le dernier full bloods.
Le morceaux de musique s'intitule "Buddemeises, lies my gramma told me", vous pouvez le trouver sur l'album éponyme de David Krakauer and the Klezmer Madness sorti en 2005.
L'oncle Jean, le dernier full bloods de la famille est mort cette nuit... Il était juif de cette condition il ne tirait ni gloire ni honte, comme l'avait dit en son temps un penseur Ashkenaze... Il aimait Brassens, son fils et sa belle fille et son petit fils par dessus tout... Il aimait mon père, qui était son neveu comme un fils...
Il aimait son métier d'ouvrier ajusteur, il fut d'ailleurs meilleur ouvrier de France. Il aimait Brassens, Brel, le Jazz et respectait sa culture d'origine à défaut de sa religion... Il aurait aimé ce morceau...
Comme on dit chez nous, l'an prochain à Jérusalem, lui aurait dit à Budapest à Aulnay sous Bois ou Little Odessa... Il aurait aimé ce morceau... Adieu Jeannot...
L'auteur est d'accord pour dire que la violence ne doit pas être un recours systématique... Parfois elle reste utile, mais alors il faut aller voir au Japon... Prendre exemple... Esthétiser le violence... Juste le bruissement des hakamas et le sifflement de la lame dans l'air... Fffffft... Fffft...
J'aime ce bruit et j'aurai aimé que ce que j'ai à faire puisse ce faire ainsi... Un truc propre à l'arme blanche... Mais ces temps sont révolu... Alors ce sera long et douloureux et pire que la mort... Mon Avalon cela aurait pu être une autre époque aussi... Ce sera un lieu ou le temps est arrêté, enfin là-bas on peut le croire...
Je ne suis pas avec elle... 3 ans ! Déjà 3 ans putain ! Je pense à toi Ninouche... "To t'aime Ninouchka".
Je ressemblerait sans doute à cela dans dix semaines. J'écouterai "le blues du Blade Runner"... La lame qui court... Et mon gueule d'humain... Retirment selon la formule consacré... à L,Y,S,D... Accrochez vous au pinceau, comme disent les pilotes d'hélico va y avoir des vibrations dans le manche...
"Dommage qu'elle doive mourir, mais c'est notre lot à tous." Gaff
"Etrange sensation, vivre dans la peur, c'est ça être un esclave." Roy Batty 
J'ai acheté le coffret 5 DVD avec les 4 versions du film... Cet univers m'a toujours parlé, ému... Plus encore aujourd'hui... 
"J'ai vu tant de choses avec tes yeux, Chew" Roy Batty
"Blade Runner"; réalisateur : Ridley Scott ; 1982 ; Warner ; Musique : Vangelis; d'après le roman de Phillip K. Dick : "Do androîds dream of electrics sheeps" ; Distribution : Harrison Ford, Rutger Hauer, Edward James Olmos, Daryl Hannah...
2007 édition en DVD... Avec le montage final voulu par Ridley Scott... Information : Deckard est un réplicant... 2019 deux gueules d'humains sont en fuite... Trouvent-ils un Avalon ? Et comme l'avait écrit K. Dick "Rêvent-ils à des moutons électriques ?"
Marcher, croiser une humanité qui se fait rare au fur et à mesure que le but approche... D'abord longer les routes quitter Cluse, passer la première crête.... Puis redescendre sur Taninges... Passer la rivière qui coule depuis Six-Fer-A-Cheval et la Cascade du Rouget... Puis de Taninges prendre le sentier... Traverser tout le plateau du Praz de Lys... Contourner le lac de Roy... Passer le Col de la Ramaz... Laisser la Pointe de la Chalune sur la gauche... Et descendre dans la combe... Et enfin "Les Munes" presque un "Fond Combe", comme le séjour des elfes de Tolkien... Toujours une histoire de quête... Espérant que mon métier et surtout les trois dernier mois, ne m'auront pas trop ronger, comme le jeune Hobbit se fit ronger par l'Anneau...
