Voilà, cette fois ma décision est prise... "enzonelibre" sous cette forme est bien terminé. J'y ai mis trop de choses, passé trop de termps pour le voir tourner en rond... Une autre version viendra bientôt elle parlera toujours de ce qui me touche mais d'une autre façon et sera sans doute moins brute, moins dans l'émotion... J'avais commencé ce blog pour relater mon ressenti sur les choses et mes émotions... Je crois avoir tout dit ou presque... Ce que je n'ai pas dit en 550 notes c'est que je voulais le garder pour moi... Et puis on franchit des étapes... Mes épreuves ne sont pas terminées loin de là. La mère de ma fille a relancé des procédures mais j'ai le sentiment qu'une période s'achève...
A bientôt pour un "ezl" acte 2... En attendant je vous remercie de votre présence... Je remercie chaque lecteur et chaque lectrice... Et parce que cherchant quelle musique je voulais sur "ezl" pour vous dire aurevoir et lui dire aurevoir... J'ai choisi ça... Je vous laisse donc aux bons soins de John Barry... Certain entendront peut-être la voix si particulière de Meryl Streep prononcer le célèbre "I had a farm in Africa"... Moi ? J'avais un blog sur le net...
Envie de marcher sur une plage, celle de Bidart ou de la Milady à Biarritz... Le soleil tombe dans l'océan dans quelques heures le rayon vert... Le ciel est couvert et les vagues cassent fort... Le vent de terre les forme bien... Marcher longtemps puis s'arrêter... Passer sa combi et prendre sa planche... Savoir que l'océan va vous mettre minable... Pas grave... On le fait autant pour les sensations que pour le sentiment d'avoir fait ses ablutions... Voilà si on me demande ce que j'aimerai faire là ? Et bien ça... Etre là-bas sur ces plages basques que j'aime tant... Y être seul et repenser à cette bande de potes qui les arppenta 5 étés durant... Avant d'être dispersée par le vent... par les vagues... par la vie... Et avant de partir me faire m'être en pièces par les vagues écouter cette version de "Solsbury Hill" par Lou Reed... Donnez moi l'océan celui qui cogne... Celui qui lave... Celui qui rince...
Là à cet instant j'ai besoin de réfléchir... A ma vie, mes choix, mon
boulot... Remettre les idées en ordre comme lorsque l'on a envie que
les choses se posent... Comme pour l'eau qui doit reposer pour redevenir
claire... Alors mettre un pantalon en lin beige et une chemise, elle aussi en lin... Et pieds nus marcher dans le sable d'une plage, une plage basque ou bretonne... L'eau de mer recouvrant parfois mes pieds jusqu'aux chevilles en écoutant ce si vieux standart en boucle... Procol Harum "A whiter shade of pale"...
"Et c'est
ainsi que plus tard - Pendant que le meunier racontait son histoire -Que son visage, au début simplement spectral -Prit une nuance plus blanche de pâleur
Après avoir fait nos adieux à ma grand-mère... Mon père a endossé en tant qu'ainé une dernière fois son costard de chef de clan... On s'est retrouvé ces trois frères leurs enfants... Mes oncles mes cousins et ma cousine... Moi aussi je suis l'ainé de cette génération... On s'est retrouvé chez mon père et là... Ils ont sorti la balle ovale et ça c'est mis à délirer... Un joyeux merdier... Plus de la Soule que du Rugby... Des rires... Mon père souriait... Mes oncles riaient... Je le regardais et je me disais que comme handicapé de la communication, j'ai de qui tenir... Et on a je crois sans le dire tous gouté chaque instant de cette soirée... Comme si on savait qu'on se reverrai pas après soirée... La dernière je pense nous le savions tous... J'ai mal partout mais j'ai passé un très bon moment... Eux aussi je crois... On était heureux... Puis on est tous repartis vers nos vies... "Ordre était donné de disperser les manifestants"
Kyte que je découvre c'était assez ça l'ambiance d'hier soir...
Encore une version de "Solsbury Hill"... Mais pas par PG... Par Kyte... Pourquoi ? Parce que ! La sensation d'être sur coussin d'air... L'envie d'être sur coussin d'air... J'en ai besoin...
Elle s'appelait Lydie... Elle était né en 1932 dans un pays à l'est d'ici... Elle avait dix ans quand, le 20 janvier 1942 à la conférence de Grossen, Himmler et Heydrich décidèrent de ce que eux appelait la "Solution finale" et de ce que les juifs appellent la Catastrophe... "Shoah"...
Cétait ma grand mère elle s'est eteinte... Une dernière fois... les herbes amères, le pain azyme, la kippa, la maguen David... ne pas se raser jusqu'à mercredi... le talmud... le livre... la midrach... Halakhal... Kabbale... le talith... Et le kaddish... Après elle... Ils ont quand même gagné avec 65 ans de retard... Le monde Ashkénaze disparait... Il reste ce petit quartier de la grosse pomme... Little Odessa... Comme une réserve... Le refuge des derniers Full bloods...
Même en Israël on ne parle plus Yddish... Ils ont eu raison d'appeler cela "Solution finale"... On a eu raison d'appeler cela "Shoah"...
Parce que les obsèques d'hier m'ont vraiment touchées... Parce que c'est sans doute la plus belle chanson que je connaisse, sur l'engagement, les raisons de l'engagement... Le temps qui passe... L'engagement qui change de forme mais pas de fond... Sur le fait qu'arrêter de croire que la révolution est souhaitable n'est pas une trahison... Peut etre même l'inverse... "J'entends pousser les ventres et fumer les cigares... Ca fait la différence entre ancien adolescent et futur vieillard..."... "j'entends pousser les flingues et fumer les mémoires... Pendant qu'une bande de dingue au fond de leurs idées peuvent arrêter l'histoire..."...
Et puis pour la guitare... Cette si belle version acoustique... Et pour Max... Avec la Souche peut-être mon plus vieux compagnon de route musicale... Comme un ami... Un grand frère... "que je n'ai jamais eu"...
On a souvent dit que les textes des "Beatles" étaient débile... Pas tous... Pas toujours... Je repense à ce lieu, ce vaisseau de pierres construit par Robert d'Arbrissel... à son sarcophage juste dans le renfoncement à droite de cet Hôtel sur la photo... à cet hôtel frappé de l'alpha et l'oméga... à une discussion que j'ai eu vendredi soir... à l'âge qui vient... à cette mystique personnelle qui m'habite de plus en plus... Et j'écoute "Eleanor Rigby"... Je vous en livre la traduction... Lui aussi mystique je trouve... Et cette phrase que père McKenzie grava sur la tombe d'Eleanor : "Personne ne fut épargné"... Et personne ne le sera ? Personne ne le sera !
Ah, regardez tous ces gens seuls Ah, regardez tous ces gens seuls
Eleanor Rigby ramasse le riz dans l’église où s’est déroulé un mariage Elle vit dans un rêve Attend à la fenêtre, arborant le visage qu’elle garde dans un pot près de la porte Pour qui est-ce?
Tous les gens seuls D’où viennent-ils? Tous ces gens seuls Où donc est leur place?
Père McKenzie rédigeant les mots d’un sermon que personne n’entendra Personne ne viendra
Regardez-le travailler. reprisant ses chaussettes la nuit quand il n’y a personne Qu’en a t-il à faire?
Tous les gens seuls D’où viennent-ils? Tous les gens seuls Où donc est leur place?
Eleanor Rigby est morte dans l’église et y fut enterrée juste avec son nom
Personne n’est venu Père McKenzie essuyant la poussière de ses mains en revenant de la tombe
grave Personne ne fut épargné
Comme sur une route... Caler dans un rail... Le virage s'annonce... On le prends... Le virage est une grande courbe et la visibilité est bonne... Alors on peut accélérer... Juste sentir l'accélération, le corps un peu déporté par la force centrifuge... Il fait encore nuit... Accélérer... Accélérer... Il refera jour... Oui... Il refera jour...
"Crockett's thème"... Pour les fans de Mickael Mann... Pour ceux qui savent que cette série à révolutionnée la télé... Pour ceux qui comme moi : Was a teenagers in the 80's...
Hier, tellement mare que je suis rentré tôt... Enfin vers 19h45... Alors comme je le fait lorsque cela m'arrive... J'allume la lucarne en couleur et je me mets devant "Le Grand Journal"... Et là... Un live de 7 jeunes parisiens... "Sexion d'Assaut"... De vrais performeurs comme le Rap Français n'en n'a pas sortie depuis longtemps... On aime ou pas le Rap... Ils sont forts ces 7 jeunes... Avec des accents qui rappellent "Assassins". De la vraie provocation mais jamais outrancière... J'aime beaucoup... Et puis cela me mets dans une ambiance que je connais et aussi des quartiers pour lesquels je travaille... "Casquette à l'envers"... Loin de mon Dress Code je l'accorde...