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Le premier Avalon... la sécurité du petit garçon...

Des grands parents, l'enfance un sentiment de sécurité pour un petit garçon introverti et craintif... Et puis un endroit très classe et hors du temps... J'y vais rarement l'été... Mais cette année je ferai exception... Marcher le long des planches tôt le matin, quand les palefreniers viennent avec les yearlings... Les chocolats du "Duc de Morny"... Les vieilles demeures et cet Hôtel mythique... dans lequel je m'offrirai une chambre... un jour... Quand j'estimerai que j'ai accompli ma revanche sociale... L'ai je terminé ? Ou dois je franchir un étage supplémentaire ? De toute façon je crois que je resterai coincé toute ma vie entre Roger et Robert... Y a t-il une adresse entre le 8 rue Picot et le 70bis avenue Jean Jaurès ? Je me comprends...

 

Le dernier Avalon... L'ultime refuge...

C'est là, que je me retrouve "In my place"... La montagne c'est ça... Ca te remets à ta place... ta juste place... ta petite place... Une cure d'humilité et de résistance... Un lieu ou en immersion totale vous vous retrouvez obliger de réflechir de penser... Tout ce dont j'ai besoin, une petite cure d'humilité et de réflexions... Me retrouver "In my place"... et sans doute le parcourir en écoutant cela... Une autre version de "In my place".

 

"j'aime les hommes qui font c'qu'ils peuvent..."

Depuis petit, j'aime la Souche... J'aime Alain Souchon c'est à ce jour le seul chanteur que je me souviens avoir écouté petit et je j'écoute encore aujourd'hui. Peut être une tristesse commune dans notre regard sur le monde... Avec ces jets de vitriol d'un humour noir et mélancolique et cynique... Je sais pas... Depuis toujours j'aime la Souche... Alors je passerai mes dernières semaines de vacances sur le bord du fleuve ou lui-même s'est retiré de la vie parisienne... C'est ce fleuve la qui sera peut-être mon dernier Avalon... Un bel Avalon... C'est ce fleuve la qu'il regardait en écrivant : "j'aime les hommes qui font c'qu'ils peuvent. Assient sur le bord des fleuves..." Moi aussi... Peut-être pour m'aimer un peu... Moi aussi "j'aime les hommes qui font c'qu'ils peuvent..."

La beauté d'Ava Gardner - Alain Souchon
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le tour de mes Avalons...

L'année fût longue... Encore une semaine et je débrancherai... 5 semaines... Je débrancherai... D'abord les sommets ensuite la Manche et l'océan... Et enfin le dernier fleuve sauvage et une ville de cavalerie... Et puis des décisions à prendre... Depuis deux ans je vis dans l'urgence. Cela a du bon et cela épuise aussi. Alors là que j'ai réussi à déserrer l'étau... S'ouvre la perspective du et maintenant on fait quoi ? A la fin de la prochaine séquence électorale j'aurai 39 ans autant dire 40... Alors l'heure des choix... Et donc faire le tour de mes Avalons, dans ces endroits propice à la réflexion... Avec comme cette version de "Creep", le rythme du rock de ma jeunesse adouci sans être dénaturé par des cordes...

 

 

Une joyeuse bande de doux dingues...

Voilà hier séminaire de fin d'année, sans chichis, pas de dépenses dispendieuses... Et un grand merci donc à ces 16 là... Ils font un boulot de tronche, dans l'ombre avec dévouement et compétence... Certains pour des salaires de merde... Le premier qui dit "fonctionnaire" d'un ton condescendant... Je lui dit bah viens ! Viens grosse tête de con... Viens le faire le taf... Alors hier après une matinée studieuse un moment convivial, pour nous, entre nous, une joyeuse bande de doux dingues, un moment volé aux piles de courriers qui s'entassent, au stress, aux décisions à prendre, aux notes à rendre, à l'urgence quotidienne... Vous ne les connaissez pas et ne les connaitrez pas... Telle n'est pas leur fonction, ils sont les "roadies" en quelque sorte... Je voulais leur rendre hommage et les remercier tous, vraiment, beaucoup... pour tout...

Imagine - John Lennon
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Provoc, mal de dos... et supplice du Pal !

Voilà, comme les vieux chiens, je suis coincé des pattes arrières... J'ai super mal... Quelques restes de sports à la con et surtout une grosse fatigue, encore trois semaines avant de prendre la tangente... Et puis un peu à cran, alors écouter Dutronc, dont une presque intégrale est dispo pour une bouchée de pain sur "Itunes Store". Un manque cependant : "Lhymne à l'amour... moi le noeud"... Mais on trouve tout de même ce petit ce bijoux de la provoc : "L'Idole". Une petite déception on ne trouve que la version qui suit sur dailymotion, or il en existe une en live totalement irrésistible...
Hommage donc à Jacques le prince de la provocation à la française, dandy j'en foutre et très politiquement incorrect... J'adore quand je serai devenu vieux et totalement cynique, je veux être comme ça...

Jacques Dutronc - L'idole 1967
envoyé par Salut-les-copains - Regardez la dernière sélection musicale.

"s'emmêler dans les branches à la pêche à la ligne"

Voilà pourquoi ré-écoutez vous une chanson ? Des souvenirs qui reviennent. Encore une fois se rejouer le retour du refoulé... Repenser à ces ratages... Et imaginer ceux qui viendront... Et puis Renaud à un don pour parler des travers de la gente masculine... A toutes celles que j'ai bléssées et à toutes celles qui m'ont bléssé... Sauf une a qui je n'ai rien à pardonner... Sauf une a qui je ne pardonnerai pas...
Mais une chose reste sûr :"

J'emmènerai dimanche...Si je veux ma gamine... S'emmêler dans les branches... A la pêche à la ligne"

renaud la peche a la ligne
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... entre le réel et l'idéal...

Certains... de ceux qui m'ont connu, avec mes chemises à col cassé, mes cheveux longs, ma battle dress, et quelques badges légèrement subversifs... Me demande qu'est-ce que tu fais ?
Je transige pour faire un peu... Je fais des compromis pour ne pas tout compromettre... tout renvoyer aux calendes...
J'essaie de me rappeler que le socialisme, c'est maintenir la tension entre le réel et l'idéal...
Maintenir "Une utopie dans le décor"...
Alors au loin j'entends cette guitare lentement saturée... La voix de Pep's, définitivement plein de talent...
"Une utopie de plus de le décor..."... "Utopie dans le décor"... La garder dans le décor... Ne jamais la toucher sans doute... Mais ne jamais la perdre du vue...

PS : à écouter version live NRJ session dispo sur Itunes store... toujours pour la guitare et une batterie nerveuse et sèche...

... tout le monde n'a pas eu ce privilège...

Parfois, vous ne savez pourquoi il y a comme un sentiment d'urgence... Une angoisse... Indicible venue de la nuit des temps, celle qui fait que les hommes ont peur du noir... Envie de crier... Un malaise... Une douleur... Elle aussi, ausi profonde qu'ancienne... S'évader dans des jeux d'enfants pour mieux se rendre compte que le temps a passé... Et se réveiller avant d'être vieux... Enfin trop vieux... Et se rappeler d'autres époques, comme autant de souvenirs flous, et cette étrange sensation de ressentir que l'on était plus prévu pour celles-ci... Et je ne parle pas de ceux que l'on y a rencontré, perdu... pas retrouvé... reloupé... Avoir été le Fersen d'une Marie-Antoinette... Tout le monde n'a pas eu ce privilège... Mais il est vrai qu'ils sont abolis...

"Breathe me" Sia... J'adore ce morceau... Et je l'avais dit j'adore ce film...

En attendant je ferme les yeux... et ma gueule...

Ma fille ce week-end... "Pourquoi t'es parti ?"... "Pourquoi t'es méchant avec maman ?"...
Alors revoir encore une fois cette scène de "36 quai des Orfevres"... Avec une fille devenue grande qui demande "Tu me racontras un jour ?" Et un père qui réponds "Oui... Un Jour..."...
Un jour ma fille voudra savoir... Un jour elle saura... Les enfants de divorcés finissent toujours par savoir... Moi-même j'ai su un jour...
"Oui... Un jour..."... Je dirai sans doute... En attendant je ferme les yeux... et ma gueule...
Et donc toujours je revois cette scène de "36" et j'entends... Sia et "Don't bring me down"