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One moment... One Oportunity... Yo !...

Hier soir... Cirer mes pompes... Et puis la nuit sera longue... La pression... Touner dans le plumard... Regarder la télé... Je finirai par dormir quelques heures... Demain matin... Me lever... Prendre un café fumer un clope... Ecouter les infos sur LCI... Choisir une chemise, une cravate... Un costard... Puis la douche... Me raser... Regarder ce visage dans la glace... Se souvenir du mome de banlieue... Penser à Pierre, à Robert, à Roger... A Colette l'entendre me dire "la peur n'évite pas le danger mon fils !"... Alors m'habiller... Comme on passe une armure... Le grand méchant look... Comme une carapace... Et écouter "Lose yourself"...Prendre le métro... Ecouter "Lose youtself"... "One moment... One oportunity... Yo !"...

Archetypes...

Il y a dans les légendes toujours des choses à regarder de prêt à méditer... Sans tomber dans un propos "jungien", force est de reconnaitre la valeur didactique des archetypes... Et c'est en cela que "Le Seigneur des Anneaux" de Tolkien est une oeuvre majeure... Et que les adaptations Peter Jackson sont magistrales, parce qu'elles arrivent à retranscrire le souffle épique et illustrent des archetypes... Comme souvent en ces fêtes de fin d'année je re regarderais "Le Seigneur des Anneaux"... Certains diront que c'est pour les enfants... Je leur laisse ce jugement aussi sommaire que de courte vue...  

... Putain d'oreille...

Est-ce ce que je vis qui provoque cela ? Mais jamais dans les 10 dernières années le manque de l'océan et de la plongée ne m'avait autant pressé de toute part... Cette sensation de retrouver l'endroit d'ou l'on vient, son élément... Ce silence, ce calme... L'apnée, la sensation de liberté absolue dans l'espace temporel le plus contraint et l'élément le plus opressant... La liberté absolue pourtant... Cela me manque... Et cette putain d'oreille qui ne supporte plus que 6 à 7 atmosphère... Et puis depuis l'accident je fume comme un pompier... Mais bon... Ca manque... Vous connaissez pas ? Essayez !... Putain d'oreille...

Plonger...

A une époque cela devait être mon métier... Ponger... Et puis quand on est jeune on est con, souvent... Accident... Et je ne serai jamais plongeur... Je ne plonge plus d'ailleurs je ne peux plus... Comme une vieille blessure d'Arras... Comme Cyrano, on a tous, nos vieilles blessures d'Arras... Alors l'ouverture du "Grand Bleu"... Comme pour me rappeler ce que je ne serai jamais... Jamais plus... Et aussi trouver la respiration le rythme... Avant une nouvelle plongée... Avant une autre sorte de plongée... En aurais-je le souffle... Se rappeler la phrase d'Enzo à Jacuqes : "tu as du courage d'y aller avec un tel physique..." On verra... de toute façon c'est déjà trop tard... 1 - 2 - 3... Plonger...

Pour combien d'autres "bingo crépuscule"...

Il faisait froid... Le ciel était gris... Un 11 novembre de plus... Le 91ème depuis la fin de la grande boucherie... J'avais un arrière grand-père qui comme des millions d'autres sortit des tranchées ce jour là... Qui se souvient de tant de souffrance pour rien... Il faut voir les champs de croix blanches à perte de vue, seule moisson de la bêtise et de la folie des hommes... Tant de souffrance pour remettre le couvert, encore un peu plus loin dans la barbarie 21 ans plus tard... 10 000 000 de morts qui ne firent pas la "Ders des Ders"... Alors revoir le film de Jeunet... Et relire Japrisot... Combien de "long dimanche de fiançailles"... Pour combien d'autres "bingo crépuscule" ? ...

Paris la nuit... Et "Nocturne Indien"...

Hier soir... quitter le Palais Royal... Et traverser le Louvre... Et repenser à ce film de Corneau "Nocturne Indien" et surtout au quintet en ut de Schubert... Un joli moment des jolis instants... Car il est des musique qui vont avec les lieux et les ambiances... Un joli moment... De jolis instants volés à la vitesse et la vacuité ambiante... Paris la nuit... et "Nocture Indien"...

  

  

"Rome"

On aura souvent décrit la Rome Antique, tantôt comme une ville décadente tantôt comme une merveille... Avec "Rome" la série de HBO, je vois enfin cette ville et cette période comme je l'ai toujours imaginé. Certes une ville petite aux rues étroites, pleine de crasse de sutpre... Une ville de contrastes... Entre cette plèbe et ce patriciat... Entre Palatin et Laventin... Entre les prêtres et les prostituées... La politique... Les grands orateurs... Mais aussi le stupre la luxure... Une ville dont les murs semblent avoir été construit avec du sang séché comme ciment.
"Rome", César, Marc-Antoine, Octave... Pompée, Cicéron... Et nos deux héros Lucius Vorenus et Titus Pullo... Une grande série à voir absolument... "Rome" comme vous ne l'aviez jamais vu... "Rome" enfin comme elle devait être... "Rome"

Rome - Générique
envoyé par fred265. -

"dou dou dou, Ainsi soit il, ye ye ye, tel est le nom du film"...

"Lumière tamisée flou artistique", voilà... Un peu largué et franchement paumé... Encore une fois tenter le bilan... Oh putain... il a raison Louis... "Lumière tamisée flou artistique"... Certains penseront que les articles sont de plus en plus volontairement kabbalistique... C'est même pas le cas... Enfin c'est pas volontaire... Tenter le bilan... Ce qui restera sera pas bien épais... "dou dou dou, Ainsi soit il, ye ye ye, tel est le nom du film"...

Kippour... Mais pas pour tout le monde...

Serai-je rayé du livre ? Sans doute ! Sans nul doute ! Aujourd'hui tous les juifs du monde sentent le poids du regard de dieu sur eux... C'est le Kippour le dernier des jours redoutables... Et le plus redoutable d'entre tous... Alors je repense à ma famille... Et à "Il était une fois l'Amérique", Pourquoi ce film ? Je sais pas ! Sans doute les quartiers juifs de New-York et la musique... Mélancolique comme j'aime... Sentir l'inéluctable... Sentir que l'on ne pardonnera pas... On se fatigueras avant... On se réveillera vieux... Et on répondra comme Noodles !  A la question : "qu'as tu fais pendant toutes ces années ?" On répondra : "j'me suis couché tôt !" ...
Alors Kippour, oui mais pour qui ? Kippour... Mais pas pour tout le monde...

Longue et lente remontée...

"ezl" repars... Lentement... Comme après un long périple... Pour ceux qui connaissent "Das Boot" de Wolfgang Petersen... L'espoir que le retour ne finisse pas comme dans le film...