Ceux qui fréquentaient "enzonelibre", auront une sensation de déjà vu ! Je ne me lasse pas de ce lieu, surtout la nuit...
Ceux qui fréquentaient "enzonelibre", auront une sensation de déjà vu ! Je ne me lasse pas de ce lieu, surtout la nuit...
Rédigé à 13h52 dans 8ème art | Lien permanent | Commentaires (0)
Hier, alors que je n'arrivai pas à trouver le sommeil, j'allumai la télévision et mon scop numérique et la je décidai de visionner un film passé quelques heures plutôt sur Canal + "Les derniers jours du Monde" des frères Larrieu avec Mathieu Amalric, Catherine Frot, Karine Viard... Ce film est un ovni comme le cinéma en produit peu et le cinéma français encore moins. Une apocalypse réelle, car filmé à minima. Un film aux accents du cinéma de Enki Bilal pour ceux qui connaissent et qui aiment. Un film road movie, très sexe, et très profond aussi... Quelque chose de Houellebecquien aussi par certains aspect du personnage principal interprété à la perfection par un Amalric toujours solide et pourtant constamment au bord de la rupture... Une Karine Viard toujours aussi sexy et une Catherine Frot parfaite et surprenante dans un registre qu'on lui connait peu, ou plutôt pas sous cet angle pour être exact.Un film à voir pour les fans de cinéma... Un film codé, très français, long, lent, déroutant, choquant parfois...
Rédigé à 13h25 dans "Cogito ergo sum", "Et puis y a la télévision !", 7ème art, Des avenirs noirs pour conjurer le présent | Lien permanent | Commentaires (0)
"Une star, c'est un artiste qui s'est communiquer sur l'amour qu'il a de lui."
"La vie ça finit mal, même quand ça se passe bien ! Une fois qu'on a pris conscience de cela..."
J'aime beaucoup Dupontel si je devais conseiller un film se serait "La Maladie de Sachs".
Rédigé à 17h02 dans "Cogito ergo sum", 7ème art, 8ème art, Sentences | Lien permanent | Commentaires (0)
Les vacances sont toujours un moment ou je me remets à lire. Je profite aussi des vacances pour voir des films que je voulais voir ou pour revoir des films que j'aime beaucoup. Ces vacances n'ont pas échappé à cette règle. Dans tout ce que j'ai revu il y a ça. Et ce final totalement terrifiant. La folie est quand on y pense bien quelque chose de fascinant. Je vis depuis des années dans la certitude que le voile séparant la normalité de la folie est encore plus ténu qu'on ne le crois.
"Twin Peaks" est peut-être l'oeuvre qui m'a faite le plus réfléchir à cette question, qui se posait de toute façon dans ma vie privée. Comment s'opère le basculement. Quels sont les actes, les émotions qui le provoque ? Et un retour est il possible ?
Rédigé à 11h57 dans "Et puis y a la télévision !", ... dans ces cas là, on dit : "border line" !... | Lien permanent | Commentaires (0)
Au bout de la plage de Hendaye vous pouvez voir "Les Jumeaux", deux énormes bouts de falaise décrochés de la côte par l'érosion. Un troisième est en formation d'ailleurs... "Les jumeaux" sont connus. Ils sont souvent avec "le Rocher de la Vierge" à Biarritz sur les cartes postales du pays Basque. Ce qui est moins connus c'est que sur la falaise se trouve un château, le château d'Abbadie et que le domaine du château a été racheté par le conservatoire du littoral français. C'est une sublime ballade qui ouvre sur des vues magnifique de la côte Basque. Il faut aller voir et se promener sur le domaine d'Abbadia... Cet endroit est de ceux que j'appelle "un séjour pour Arthur".
Rédigé à 11h47 dans "corpore sano", 8ème art, Des séjours pour Arthur... | Lien permanent | Commentaires (0)
Voilà c'est un conflit qui revient chaque année chez moi. Le conflit entre un cas de conscience et une grosse envie. Me dire que j'ai envie de vacances, besoin même pour être précis et de me dire est-ce que tout va aller ? Est-ce que je ne laisse pas mes collaborateurs dans la merde ? Alors encore un peu plus de 36 heures pour tout caler, tout régler, enfin essayer. En même temps je suis de gauche et les congés payés c'est pour tout le monde depuis 1936 en France. Et en fait non ! Je pense que moins de 50% de la population de mon arrondissement partira ne serait-ce que quelques jours. Alors que moi je vais partir 5 semaines.
Et en même temps j'assure que j'en ai besoin et très envie. Alors le conflit fait rage et une certaine mauvaise conscience prend le pas.
Mais je partirai... Et j'oublierai un peu toutes ces souffrances toutes cette détresse sociale... Je n'ai pas tout le programme mais j'espère bien faire du bodyboard à un moment. Passer mon short de bain, prendre ma planche et me foutre dans les vagues. J'écouterai ce genre de truc, "69 Police" de David Holmes (entendu dans une autre version dans la bof de "Ocean's Eleven")... Cela file la pêche, l'été quoi mater derrière ces lunettes de soleil en récuperant du dernier bain de mer et en pensant au prochain...
Oui oublier un peu, pour mieux revenir. Je m'en excuse, cela me parait presque indécent mais vraiment j'en ai besoin...
Rédigé à 14h04 dans "corpore sano", 8ème art, Considérations diverses et sans grande importance, ethos, Euterpe | Lien permanent | Commentaires (0)
Plus je réfléchis à ce blog, plus j'ai envie d'y retracer mon parcours intellectuel et militant, entre autres. Comment évolue-t-on ? Et pourquoi le fait-on ? Que reste-t-il de chaque période ? Et donc comment ces périodes forment elles des strates successives ? Quelle part d'érosion ? Et quelle part de tectonique des plaques ? Quels concepts ou vérités relèvent d'une élaboration lente qui pourrait s'apparenter à la genèse des roches métamorphiques ?
Pourquoi ce besoin ? Je ne saurais trop le dire. Le fait est que cette idée me trotte depuis longtemps dans la tête. Peut-être est-ce aussi une nécessité pour moi ? Besoin de revisiter mon corpus idéologique et mes convictions. Je suis depuis trop longtemps dans l'action pure et brute, trop "la tête dans le guidon" comme on dit, pour ne pas avoir besoin de faire un retour théorique. Par ailleurs est-ce l'âge ou le manque de temps pour le faire, mais je trouve que je suis moins agile intellectuellement. La perte de certaines données m'ennuie aussi. Il y a encore quelques années, les noms, les dates, les lieux me venaient naturellement. Aujourd'hui je dois bien l'avouer cette mécanique c'est un peu grippée, parfois je ne me souviens plus et parfois je suis obligé de fouiller ma mémoire alors que dans un passé pas très lointain tout cela me revenait spontanément.
Je pense que ma volonté de passer de l'autre côté créée ou rend cette réflexion impérieuse. En effet je suis depuis presque dix ans maintenant collaborateur d'élus, si je fais exception de mon passage de 2 ans et demi dans l'humanitaire. Et je souhaite, enfin je pense beaucoup à prendre moi-même un mandat. Et je pense que pour obtenir le meilleur de soi et de ses collaborateurs on ne peut pas ne pas être au clair d'un point de vue idéologique et théorique. Qu'est ce qui est de l'ordre de l'acceptable et susceptible de faire partie du négociable ou intégrable dans un compromis ? Qu'est-ce qui est du ressort du ressort du non négociable ? Mais pour cela il faut repasser par le théorique je pense. Passer les faits au tamis de la théorie ! Et soumettre la théorie au concassage du réel !
Et puis voir, dans tout ce corpus, ce qui est de l'ordre du théorème et de l'ordre de l'axiome ? Qu'elle est l'infrastructure idéologique sans laquelle rien ne se construit et en dessous de laquelle rien n'a de sens, sauf à considérer que tout sujet doit être entrevu uniquement par le biais d'un cynisme total et nauséabond. Ce n'est pas ma conception de la politique et du politique. Je fais bien la différence entre les deux et de ce point de vue les grecs anciens avaient raison. Même si je ne suis pas d'accord pour dire qu'il y a de la noblesse dans le politique et nécessairement que de la crasse et des coups bas dans la politique. Il y a un contenant et un contenu et les deux ne sont pas dissociable je pense. De même que je suis persuadé que le politique n'est pas par essence éthique et la politique par essence a ou im-morale.
Donc voilà je vais essayer dans ce blog d'apporter des réponses à cette vaste problématique, cela me sera utile, c'est certain. J'espère que cela vous intéressera ?
Pour illustrer ce propos une photo et cette phrase de Gyorgy konrad : "Vous vous êtes habitué au pouvoir comme à la viande saignante !"
Crédit photo : inconnu référence du blog ou je l'ai trouvé : The Privilege Is Mine
Une dédicace à ce meilleur ami qui au fil des années est devenu un coloc, mon boulet, un frangin... Toujours ce rire dit métaphysique pour les choses graves et rire de soi... Surtout de soi... Ce rire comme une cure d'humilité. C'est toujours salutaire les cures d'humilités. Parfois le soir quand la journée fût plus longue et plus fatigante, on chante ça ! Enfin on massacre ça, plus exactement... On remplace chanteur par "Cabeur" donc et on chante et on se marre comme des mômes...
Une dédicace à l'occasion d'une discussion téléphonique avec une amie que j'ai fait rire, en faisant mon syndrome de "Mathusalem". En parlant, comme d'une époque lointaine et révolue, de mon passé de militant convaincu de la gauche de la gauche... Oui convaincu en un seul mot ! En deux mots ça le fait aussi... Alors cette chanson sortie en 1975 est venue naturellement... Et la aussi on a rit...
"J'ai mon rhumatisme qui devient gênant. Ma pauvre Cécile, j'ai soixante-treize ans. Je fais de la chaise longue et j'ai une baby-sitter. Je trainais moins la jambe quand j'étais chanteur..."
Michel Delpech au Bataclan - Quand j'étais chanteur
envoyé par inconnu25. - Regardez plus de clips, en HD !