Je prends quelques jours de congés... L'hiver arrive... Je ré-écoutais ce texte de CharlElie... Juste écoutez... Comme moi cela vous rappellera des souvenirs j'en suis sûr... Cela s'appelle "Quoi faire ?" sur l'album eponyme...
Je prends quelques jours de congés... L'hiver arrive... Je ré-écoutais ce texte de CharlElie... Juste écoutez... Comme moi cela vous rappellera des souvenirs j'en suis sûr... Cela s'appelle "Quoi faire ?" sur l'album eponyme...
Rédigé à 15h13 dans ... des mots des autres..., Pérégrinations, Sentences | Lien permanent | Commentaires (0)
Je serai laconique : "Non les gars va falloir atterir ! Ce n'est pas tous les jours le matin du "grand soir" !
Par ailleurs pas totalement convaincu que cela soit souhaitable... J'ai arrêté de croire il y a longtemps que remplacer les méfaits de mes pères par mes propres excès soit une bonne chose. Cela vaut pour vous aussi !
Rédigé à 18h04 dans Sentences | Lien permanent | Commentaires (0)
Désormais quand il y a une grève en France, personne ne s'en aperçoit " Nicolas Sarkozy, 8 juillet 2008.
" Pas de guerre entre les Peuples ! Pas de paix entres les classes ! " Slogan des Autonomes, 1 mai 2008.
Ces deux déclarations me glacent ! Et j'avoue être inquiet, vraiment inquiet, sur la tournure que peuvent prendre les événements dans notre pays. Je travaille pour un arrondissement de l'est parisien frontalier du département de la Seine Saint Denis. Depuis plusieurs jours, la tension y est palpable. Chez les jeunes surtout. Depuis que je milite, je n'ai jamais vu cela:des collégiens barricader leurs établissements et attaquer le bâtiment. Et cela ne me parait pas bon. Que des lycéens puissent manifester et comprendre les enjeux d'une réforme et particulièrement celle sur les retraites en cours de discussion au Parlement, je suis d'accord. Mais des collégiens ? Ce n'est pas sérieux ! Pour autant, ce phénomène n'est pas à prendre à la légère, je pense, ni à minimiser. Il est le signe que les jeunes sont agités par des éléments parmi les plus extrémistes de l'ultra gauche française.
Dans un climat social détérioré, sur fond de crise économique, avec sur le terrain un désengagement croissant des financements de l'Etat en ce qui concerne la politique de la ville, la prévention spécialisée et l'éducation populaire depuis plusieurs années, la situation est explosive. Vraiment. Ecrivant hier à une amie, j'ai employé le terme climat "insurrectionnel". Certains me trouveront alarmiste. Je maintiens ce terme. Pour avoir longtemps trainé mes guêtres à l'extrême gauche, non violente je précise, mais à l'extrême gauche quand même, je sens bien que certains éléments jouent comme d'habitude le pourrissement. Le seul souci c'est que, là, il trouve un terrain favorable. Ce qui est à redouter c'est la jonction de ces éléments de l'ultra gauche libertaire et des bandes de jeunes façon émeutes en banlieue de 2005.
Mais je n'oublie pas le Gouvernement, la majorité parlementaire et le président de la République qui ont bien entendu une énorme responsabilité. D'abord d'avoir laissé délibérément les choses se dégrader dans les quartiers difficiles de notre pays. D'avoir aussi humilié les syndicats, je ne reviens pas sur la phrase du président de la République de juillet 2008 citée au début de ce post, mais il est évident que cette phrase n'était pas digne de l'impartialité que l'on attend du chef de l'Etat, et surtout c'est le genre de phrase que l'on paie toujours un jour. Et là, je crois que l'on y est ! Les syndicats présentent la facture ! En même temps, le gouvernement refusant toute discussion fait lui aussi le jeu du pourrissement. Je pense même que c'est une stratégie. Attendre une déflagration et prendre à la suite de celle-ci l'opinion publique à témoin.
Ce jeu est dangereux, mais surtout indigne d'un gouvernement responsable. On ne gouverne pas en pianotant sur les antagonismes du pays, en montant les uns contre les autres ! Voilà je reste donc inquiet, très inquiet...
Ecoutez cette extrait de la bande originale de "The social network" intitulé "Hand covers bruise" elle reflète assez bien mon ressenti: Une tension forte et palpable sous une apparence de calme...
Au gré de mes pérégrinations... J'ai enfin trouvé ça: une version youtube de "Les Pianistes d'Ambiance" de Charlélie Couture. Tout, j'aime tout dans ce morceau. Je dis morceau car c'est plus un objet musical qu'une chanson. Tout, j'aime tout chez ce type. Sa musique, ses photos, son travail de graphiste. L'idée d'être connu comme musicien alors qu'on se vit comme plasticien et partir à New-York juste pour voir, si son travail peut être reconnu sans que le doute ne s'installe. Le doute étant est-ce que je vends des toiles parce que je suis Charlélie Couture ou parce que ce que je fais c'est bien ? J'aime ma sanguine de Charlélie "The Bookshop in the student area" que mes potes m'ont offert pour mes 25 ans... J'aime son bouquin "Inventaire paradoxale de petits plaisirs et de grande haine", livre que j'ai prêté et qu'on ne m'a jamais rendu... Le dernier cadeau qu'Aurélie m'avait fait. Ecoutez "Les Pianistes d'Ambiance"... Regardez les photos...
Rédigé à 10h38 dans 8ème art, Bibliothèque, Considérations diverses et sans grande importance, Euterpe, Pérégrinations, Sentences | Lien permanent | Commentaires (0)
Je pensais que cela commençait hier la diffusion de la nouvelle saison de l'impressionnante série "Mad Men" sur Canal +. A la place un long reportage sur cette série, sur la précision de sa reconstitution historique du mode de vie américain au début des années 60 et de la naissance de la société de consommation moderne, appuyé sur la publicité. Une série qui décrit admirablement l'hypocrisie de cette société encore machiste, du modèle de la "Housewife" américaine supportant comme elle peut des maris volages... Des hommes qui se pensent modernes, qui le sont dans leur job et la vision qu'ils ont de l'évolution de la société, mais qui dans la sphère privée sont loin d'être autant avant-gardiste.
Par ailleurs on se pose au passage la question est-ce les publicitaires qui ont créé le modèle économique dans lequel nous vivons ? Ou ont ils juste suivis et accompagnés voir accélérés un processus inéluctable ? Pour ma part je pense que le pli est pris avec la Ford T et le modèle Fordiste bientôt renforcé par une vision Keynesienne d'une bonne et saine économie partagée par tous les gouvernements du monde occidental. Du point de vue strictement pragmatique, je pense que nous n'avons pas trouvé meilleur modèle pour assurer un juste équilibre entre croissance et répartition de cette croissance. Il n'en reste pas moins que même si les conditions de vie de millions d'hommes dans les pays dit développés occidentaux ce sont considérablement améliorées grâce à ce système. Il n'en reste pas moins qu'il est en panne. Et que depuis 40 ans nous vivons dans le mythe de le reconstituer. Chose qui pour bon nombre de raison me semble impossible et de plus pas toujours souhaitable. Je m'explique. Ce modèle productiviste ne parait pas conciliable avec les impératifs de développement durable qui s'imposent à nous. Je n'irai pas plus loin mais l'ancien Situ que je suis aurait pu aussi, gloser longtemps sur ce modèle productiviste projetant l'homme dans un univers mentale ou l'avoir remplace l'être et ou surtout "être riche c'est posséder un grand nombre d'objets pauvres"1.
Ci dessous deux photos extraites de la série "Mad Men" saison 1... Pour redevenir plus léger... Quoi que léger est il le bon terme ? Pas sûr ! Je vous laisse juge.
Et ci dessous la Rousse à gros seins en question... Archétype de la secrétaire... Les clichés ont la vie dure...
Juste une précision. Ma secrétaire ne ressemble pas du tout à cette dame. Est-ce que je le regrette ? Vous me permettrez de garder cela pour moi...
1 Cette phrase est extraite du "Traité de savoir vivre à l'usage des jeunes générations", Raoul Vaneigem, 1967. Disponible en Poche Folio Actuel.
Rédigé à 17h31 dans "Cette continuation de la guerre par d'autres moyens", "Cogito ergo sum", "Et puis y a la télévision !", "quadrivium", "trivium", ... des mots des autres..., Bibliothèque, Clio, Considérations diverses et sans grande importance, ethos, Sentences | Lien permanent | Commentaires (0)
"Une star, c'est un artiste qui s'est communiquer sur l'amour qu'il a de lui."
"La vie ça finit mal, même quand ça se passe bien ! Une fois qu'on a pris conscience de cela..."
J'aime beaucoup Dupontel si je devais conseiller un film se serait "La Maladie de Sachs".
Rédigé à 17h02 dans "Cogito ergo sum", 7ème art, 8ème art, Sentences | Lien permanent | Commentaires (0)
Plus je réfléchis à ce blog, plus j'ai envie d'y retracer mon parcours intellectuel et militant, entre autres. Comment évolue-t-on ? Et pourquoi le fait-on ? Que reste-t-il de chaque période ? Et donc comment ces périodes forment elles des strates successives ? Quelle part d'érosion ? Et quelle part de tectonique des plaques ? Quels concepts ou vérités relèvent d'une élaboration lente qui pourrait s'apparenter à la genèse des roches métamorphiques ?
Pourquoi ce besoin ? Je ne saurais trop le dire. Le fait est que cette idée me trotte depuis longtemps dans la tête. Peut-être est-ce aussi une nécessité pour moi ? Besoin de revisiter mon corpus idéologique et mes convictions. Je suis depuis trop longtemps dans l'action pure et brute, trop "la tête dans le guidon" comme on dit, pour ne pas avoir besoin de faire un retour théorique. Par ailleurs est-ce l'âge ou le manque de temps pour le faire, mais je trouve que je suis moins agile intellectuellement. La perte de certaines données m'ennuie aussi. Il y a encore quelques années, les noms, les dates, les lieux me venaient naturellement. Aujourd'hui je dois bien l'avouer cette mécanique c'est un peu grippée, parfois je ne me souviens plus et parfois je suis obligé de fouiller ma mémoire alors que dans un passé pas très lointain tout cela me revenait spontanément.
Je pense que ma volonté de passer de l'autre côté créée ou rend cette réflexion impérieuse. En effet je suis depuis presque dix ans maintenant collaborateur d'élus, si je fais exception de mon passage de 2 ans et demi dans l'humanitaire. Et je souhaite, enfin je pense beaucoup à prendre moi-même un mandat. Et je pense que pour obtenir le meilleur de soi et de ses collaborateurs on ne peut pas ne pas être au clair d'un point de vue idéologique et théorique. Qu'est ce qui est de l'ordre de l'acceptable et susceptible de faire partie du négociable ou intégrable dans un compromis ? Qu'est-ce qui est du ressort du ressort du non négociable ? Mais pour cela il faut repasser par le théorique je pense. Passer les faits au tamis de la théorie ! Et soumettre la théorie au concassage du réel !
Et puis voir, dans tout ce corpus, ce qui est de l'ordre du théorème et de l'ordre de l'axiome ? Qu'elle est l'infrastructure idéologique sans laquelle rien ne se construit et en dessous de laquelle rien n'a de sens, sauf à considérer que tout sujet doit être entrevu uniquement par le biais d'un cynisme total et nauséabond. Ce n'est pas ma conception de la politique et du politique. Je fais bien la différence entre les deux et de ce point de vue les grecs anciens avaient raison. Même si je ne suis pas d'accord pour dire qu'il y a de la noblesse dans le politique et nécessairement que de la crasse et des coups bas dans la politique. Il y a un contenant et un contenu et les deux ne sont pas dissociable je pense. De même que je suis persuadé que le politique n'est pas par essence éthique et la politique par essence a ou im-morale.
Donc voilà je vais essayer dans ce blog d'apporter des réponses à cette vaste problématique, cela me sera utile, c'est certain. J'espère que cela vous intéressera ?
Pour illustrer ce propos une photo et cette phrase de Gyorgy konrad : "Vous vous êtes habitué au pouvoir comme à la viande saignante !"
Crédit photo : inconnu référence du blog ou je l'ai trouvé : The Privilege Is Mine