Il avait trouvé son Avalon lui… Le grand Jacques… Il en fit une chanson certainement ça plus triste… Chaque mot, toutes les notes, le moindre accord puant la mort… Avalon est un séjour pour mourir… Le dernier refuge… Le dernier… Encore deux trois choses à transmettre à ma fille… Quelques comptes à régler… Et après je prendrai la route… Comme Jacques, Paul, Robert-Luis et John… Finir le chemin… Et après savoir que je pourrai l’attendre serein… Pour le temps qu’il me restera… Qu’il soit long ou court cela n’aura plus aucune d’importance…
Du soir montent des feux - Et des pointes de silence - Qui vont s'élargissant -
Et la lune s'avance - Et la mer se déchire - Infiniment brisée - Par des
rochers qui prirent - Des prénoms affolés - Et puis plus loin des chiens - Des
chants de repentance - Des quelques pas de deux - Et quelques pas de danse - Et
la nuit est soumise - Et l'alizé se brise - Aux Marquises
Le rire est dans le cœur - Le mot dans le regard - Le cœur est voyageur - L'avenir
est au hasard - Et passent des cocotiers - Qui écrivent des chants d'amour -
Que les sœurs d'alentour - Ignorent d'ignorer - Les pirogues s'en vont - Les
pirogues s'en viennent - Et mes souvenirs deviennent - Ce que les vieux en font
- Veux tu que je dise - Gémir n'est pas de mise - Aux Marquises
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