Après le bain catastrophe plus de moutarde... Et pour ma fille pas possible je descends à l'épicier en bas... Et la une femme pas vieille je pense mais sans âge... Rentre brutalement... "Elles sont ou les bières ?". La vendeuse "là en bas Madame" la démarche chaloupée la femme se dirige devant le rayonnage et demande "Les moins chers c'est lesquelles ?" "Les vertes à 1 euro" réponds timidement la vendeuse.
La dame en prends 5 lache un billet de 5 et sors...
Cette scène m'a horrifié pourquoi peut être parce qu'elle me rappelle ma grand-mère maternelle... Je ne juge pas je me demande qu'a t-il pu arrivé a cette femme... Comme le dit Pep's "la-bas on te donne une vie sans te jeter dans l'arène"... Mais pas ici...
Et puis mes morceaux de jeunesse qui reviennent en mémoire... Si rappelez vous une pochette signé Tardi... Gros François et un orgue de barbarie... "ta dada dada da ! ta dada dada da ! ta dada dada da !" Et ces salles que moi aussi j'ai fréquenté la-bas vers le métro Robespierre... C'est étrange les chemins de traverse... A l'époque je picollais pas mal... Je portais pas de pompes anglaises... Et mes potes de 4 21 étaient des intermitents de l'administration pénitenciaire... Je sais ce que je leur dois... J'oublie pas...
Découvrez Pigalle!
421 :
le rideau de fer tombe ! derrière ? les intermittants et pour eux un gamin (toi)... les odeurs de tabac et d'alcool qui se mèlent, qui te collent à la peau lorsqu'il est l'heure de rentrer en marchant, au petit matin... le retour à la maison, dans une chambre ou rien ne dépasse l'opposé de cet instant avec ces intermittants que tu n'as pas oublié, ne pas faire de bruit ne pas inquiéter même si personne n'était vraiement dupe.
Cela me parle je pense à qui tu sais qui un jour peut-être franchira... mais grâce à toi je laisse, j'attends pr l'isntant il ne connaît des intermittants que ceux du spectacle. Merci à toi
Rédigé par : yveline | 31 octobre 2008 à 14:12