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Sébastien vs Seb et Vincent vs Vince...

Sébastien vs Seb et Vincent vs Vince... Et oui jeune homme quand tu auras ouvert la plaque... Tu sais celle qui est au fond et que tu auras vu le léviathan... Alors tu auras fais un grand pas en avant... Alors tu sauras pourquoi tu écoutes des morceaux énervés... Puis... Le temps passera le léviathan cohabitera... Alors parfois tu sauras qu'il faut le laisser sortir... Mais trop souvent... Sinon c'est le léviathan qui prends le contrôle... Et là n'est pas le chemin... Là n'est pas le chemin je t'assure... Alors le même morceau avec des arrangements plus doux plus lisse... toujours la même force... Mais un truc en plus... Alors tu sauras pourquoi l'humanité a peur du noir et que peu de tes contemporains le savent eux... Alors Vincent vs Vince prendra fin... Fais en bonne usage et tu verras ce sera bien...

"With your feet in the air and your head on the ground - Try this trick and spin it, yeah - Your head will collapse - But there's nothing in it - And you'll ask yourself  - Where is my mind - Where is my mind - Where is my mind - Way out in the water - See it swimmin' - I was swimmin' in the Carribean - Animals were hiding behind the rocks - Except the little fish - But he told me East is West - And try to cry - Where is my mind - Where is my mind - Where is my mind - Way out in the water - See it swimmin' - With your feet in the air and your head on the ground - Try this trick and spin it, yeah - Your head will collapse - If there's nothing in it - And you'll ask yourself - Where is my mind - Where is my mind - Where is my mind - Way out in the water - See it swimmin'"

The Pixies - album : "Surfer Rosa" ; extrait : "Where is my mind ?" - 1988.
Placebo - album : "This Picture" ; extrait : "Where is my mind ?" - 2003.
James Blunt - album "Chasing Time : The Bedlam Sessions" :  ; extrait : "Where is my mind ?" - 2006.
The Vitamin String Quartet - album :  "String Quartet tribute to the Pixies" ; extrait : "Where is my mind ?" - 2004.

La même erreur...

James Blunt - Same Mistake (Official Music Video - HQ)
envoyé par allcurious

J'écoute ça en boucle... J'aime la musique un crescendo pop super lécher... j'aime les arrangements de Blunt... En boucle... Comme une transe... Entre soufisme et un zazen énervé... Oui je sais cela ne va pas ensemble, je suis plus à une contradiction interne...

"So while I’m turning in my sheets - And once again, I cannot sleep - Walk out the door and up the street - Look at the stars beneath my feet - Remember rights that I did wrong - So here I go - Hello, hello - There is no place I cannot go - My mind is muddy but - My heart is heavy, does it show - I lose the track that loses me - So here I go
And so I sent some men to fight, - And one came back at dead of night, - Said "Have you seen my enemy ?" - Said "he looked just like me" - So I set out to cut myself - And here I go - I’m not calling for a second chance, - I’m screaming at the top of my voice, - Give me reason, but don’t give me choice, - Cos I’ll just make the same mistake again,  - And maybe someday we will meet - And maybe talk and not just speak - Don’t buy the promises ’cause - There are no promises I keep, - And my reflection troubles me - So here I go - I’m not calling for a second chance, - I’m screaming at the top of my voice, - Give me reason, but don’t give me choice, - Cos I’ll just make the same mistake  - So while I’m turning in my sheets - And once again, I cannot sleep - Walk out the door and up the street - Look at the stars - Look at the stars, falling down, - And I wonder where, did I go wrong."

« Donc voilà  Hou Hou Hou... 
Je ne demande pas une seconde chance -   Je cris aussi fort que je peux -  Donne moi une raison - Mais ne me laisse pas le choix - Car je ferai surement la même erreur… »

Je pourrais presque en faire ma devise…
 
James Blunt – album : "toutes les âmes perdues" ; extrait : "la même erreur"  – 2007.

Zoner... 2

J'étais jeune... Les soirées étaient enfumées et alcoolisées... Le sexe étaient fréquent et maladroit de candeur... Les soirées étaient à refaire un monde que l'on aura peu changé... Aujourd'hui je me souviens... Un étrange sourire se dessine sur mon visage... Je revois un jeune dingue... Il avait les cheveux longs... Portait une battle-dress... Portait des chemises blanches à col-cassée... Et des badges... Sur l'un d'eux, il y avait une main qui faisait un doigt d'honneur et en dessous on pouvait lire "Pump up the volume"... Aujourd'hui je me souviens... Secrètement j'espère qu'il est moins maladroit avec les dames mais il a beaucoup perdu de sa candeur... J'étais jeune... On écoutait HFT... Je vous livre une de mes préférées...  Ma vie n'avait pas encore envahie mes rêves...

Elle m'envoie des cartes postales de son asile - M'annonçant la nouvelle de son dernier combat- Elle me dit que la nuit l'a rendue trop fragile - Et qu'elle veut plus ramer pour d'autres Guernica - Et moi je lis ses lettres le soir dans la tempête - En buvant des cafés dans les stations-service - Et je calcule en moi le poids de sa défaite - Et je mesure le temps qui nous apoplexise - Et je me dis stop - Mais je remonte mon col j'appuie sur le starter - Et je vais voir ailleurs encore plus loin ailleurs - Et je croise des vieillards qui font la sentinelle - Et me demandent si j'ai pas des cachous pour la nuit - Je balance mes buvards et tire sur la ficelle - Pour appeler le dément qui inventa l'ennui - Et je promène son masque au fond de mes sacoches - Avec le négatif de nos photos futures - Je mendie l'oxygène aux sorties des cinoches - Et je vends des compresseurs à mes ladies-bromure - Et je me dis stop - Mais je remonte mon col j'appuie sur le starter - Et je vais voir ailleurs encore plus loin ailleurs - Il est bientôt minuit mais je fais beaucoup plus jeune - Je piaffe et m'impatiente au fond des starting-blocks - Je m'arrête pour mater mes corbeaux qui déjeunent - Et mes fleurs qui se tordent sous les électrochocs - Et j'imagine le rire de toutes nos cellules mortes - Quand on se tape la bascule en gommant nos années - J'ai gardé mon turbo pour défoncer les portes - Mais parfois il me reste que les violons pour pleurer - Et je me dis stop - Mais je remonte mon col j'appuie sur le starter - Et je vais voir ailleurs encore plus loin ailleurs - Elle m'envoie des cartes postales de son asile - M'annonçant la nouvelle de son dernier combat- Elle me dit que la nuit l'a rendue trop fragile - Et qu'elle veut plus ramer pour d'autres Guernica…

Hubert-Félix Thiefaine - album : "En concert, vol 2" ; extrait : "Autoroutes jeudi d'autmone" - 1985.

... A chacun son Avalon... 3

D'aucun me demande où je vais ?

Je répondrai comme à chaque fois, c'est le chemin qui est le but... Où je vais ? Je ne sais pas... Vers quoi je tends serai-je plus tenté à dire. Plus de paix intérieur... Quelques grammes de douceur... Plus de calme...
Trouver mon Avalon... Parmi la brume des vies... De ma vie... De mes vies et de celles des autres... Parmi mes vies, oui... Oui  je sais je ne suis pas vieux... J'ai eu pourtant déjà plusieurs vies et n'espère que de trouver la dernière...
Plus qu'une montagne ou une île... Cela doit être ça Avalon... Un séjour intérieur... Ou le vacarme a cessé... Ou le léviathan ne se montre pas...
Avalon et le Graal sont la même chose... Un quète... C'est lorsque l'objet ou lieu, est trouvé ou atteint que l'on se rends compte que c'est de l'avoir chercher qui est important... Y être... L'avoir... Là n'est pas le sujet... Là n'était pas le sujet... Alors à ce moment précis, juste ce retourner et regarder le chemin parcouru... Et les quelques traces qu'on aura laissé... sur la route et chez les gens que l'on aura croisés... Qu'on les ai aimés ou combattus...  Comme l'alpiniste se retournant voit sa trace...

... A chacun son Avalon... 2

Comme cette musique. De la pop élégante, comme le chevalier sur la photo... Arriver un jour à Avalon... L'asile, le refuge... La paix enfin... Plus de bruit, plus de vacarme... Plus de viande à étendre... Je commence a être fatigué de cette viande à étendre... C'est une image bien sur mais je me comprends... A Pierre, Françoise et Catherine... Je vous souhaite de trouver votre Avalon...

Now the party’s over - I´m so tired - Then i see you coming - Out of nowhere - Much communication in a motion - Without conversation or a notion - Avalon
When the samba takes you - Out of nowhere - And the background's fading - Out of focus - Yes the picture changing - Every moment - And your destination - You don´t know it - Avalon
When you bossa nova - There´s no holding - Would you have me dancing - Out of nowhere - Avalon -  Avalon -  Avalon

Roxy Music - album : "Avalon" ; extrait : "Avalon" - 1982.

... A chacun son Avalon... 1

Sur des hauteurs entre Taninges et les Gets un plateau ouvert sur la chaine du Mont-Blanc... Quand je serai fatigué, ou que le combat de trop sera venu sonner le glas de ma carrière... C'est là que je me retirerai... Enfin j'aimerai... Mes livres, ma musique... mes films... Et entendre le silence si particulier de la montagne... L'hiver écouter ce silence si particulier de la neige qui tombe... L'été juste le bruissement des ruisseaux, la nuit...
Arthur avait cet espoir de retraite, une île, mythique, entourée de brume, séjour de la Dame du Lac et de Merlin... A chacun son Avalon... Le mien c'est là...

les derniers full bloods, comme les américains disent des indiens.

Aujourd'hui c'est Hanouka. Quand on pense à la shoah, on pense à 6 millions de morts, on pense génocide... C'est vrai. Mais la shoah c'est aussi un ethnocide réussi ou presque... 90% des juifs polonais sont morts dans la folie concentrationnaire nazi... Pour les autres pays la proportion atteint des chiffres presque comparable. Qui parle encore Yiddish, qui écrit encore cette langue, qui fait encore de la carpe farcie... Peu de gens très peu... L'humour juif pousserait à dire quelques happy few...
Il existe encore un endroit sur terre où cette société juive d'Europe de l'Est, cette civilisation Ashkenazie, survie un peu... Dans ce quartier ou Isaac Bashevis Singer écrivait, le dernier grand écrivain de langue Yiddish... Quittez Manhattan par Brooklyn Bridge... Entrez dans South Brooklyn... Et la vous y êtes... J'avais un grand oncle là-bas... Mort depuis, ces fils n'habitent plus Brooklyn... Si vous y allez, vous pourrez voir ce qu'était cette culture... Bientôt tout aura disparu et une culture de plus, aura été rayé de la surface du globe... Cela aura mis un peu plus de 60 ans... Je voulais pensez, en ce jour, à ceux que j'appelle les derniers des full-bloods, comme les américains disent des indiens.

Fumer... Il y a longtemps

J'ai fumer un certains temps et même un temps certains des gitanes sans filtre... Puis lorsque je suis arrivé chez les sociaux démocrates, on m'a vite fait comprendre que l'odeur de tabac brun incommodais les camarades... Ah vraiment cette gauche bourgeoise...

Effets personnels 2 : mon cahier...

Mon cahier de notes... Beaucoup de boulots et un peu de notes personnels... Mon aide mémoire... C'est le deuxième du genre... Je trouve ces cahiers très beaux... C'est agréable d'avoir de jolis outils de travail...

Pourquoi je ne suis plus révolutionnaire...

Elle est vivante... 6 ans, presque 7 maintenant, que les FARC ont enlevés Ingrid Bétancourt. rien ne peux justifier un tel manquement aux droits de l'homme... Voilà je regarde le visage amaigri de cette femme... Courageuse progressiste, qui paie, depuis si longtemps maintenant, pour des injustices réelles qu'elle combattait elle aussi... Rien ne peux justifier... Rien... Je regarde le visage de cette femme et je sais pourquoi, je ne suis plus gauchiste...